samedi 26 septembre 2015

Vacances... vous avez dit vacance !!!!

Totalement décourageant … Et d'une : les vacances sont bel et bien terminées (mais il faut être nuancé tout de même, car nos séniors du moment offrent souvent aux professionnels du tourisme une bien belle arrière saison ) et de deux : il nous faut reconnaitre que le mot  vacances ouvre moins de perspectives réjouissantes que prévu si on creuse un peu l' histoire du mot...



De fait, si à partir de 1625 le pluriel vacances désigne « le temps durant lequel les études cessent pour les élèves » et en 1669 « la période de repos pour les adultes coïncidant en partie avec les vacances scolaires  » puis enfin en 1907 «  le temps de repos légal accordés aux salariés » et si donc ce mot vous semble tout empli de projets, de gaité, de droit et de liberté il est pourtant à son origine sombrement lié à l'idée d'un vide car vacances vient de l'adjectif vacant , issu du latin vacare «  être vide » ( ça vous étonne vraiment ?? ) . Et pire encore … l'escalade du pire est engagé... pardonnez le ton funeste ….un petit peu dramatique...certes...mais les mots ont un sens... ils ne trahissent pas.... et les faits le confirment aussi …. . En effet, l'adjectif s'emploie aussi dès 1300 pour désigner « celui qui suspend ses fonctions » et dans le même temps celui « qui est oisif » ( il est difficile de discerner l'un de l'autre dans le contexte actuel, honnêtement ) . De ceux qui suspendent leur fonction, on ne manque pas d'exemples par chez nous depuis quelques temps mais c'est tout ce que l' on peut dire officiellement sur le sujet car « si la parole est d'agent, le silence est d'or » … et nombreux sont ceux qui appliquent ce précepte à la règle depuis de très longs mois ! Ainsi, personne ne trouve peut être rien à redire à ce jour à la vacance car ce singulier, loin de nous renvoyer au repos mérité , désigne particulièrement une période «  où les organes institutionnels du pouvoir politique ne sont pas en mesure de fonctionner » ….



Pour finir, à partir du XVIIeme l'adjectif vacant s'est employé de manière tout à fait concrète pour désigner un logement disponible et le mot n'a pas perdu de son sens à ce jour même s'il est compris de très, très peu ( et cela malgré le contexte national, européen, international ! ) car, oui, dans sa propre commune on peut sans honte aucune figurer sur la liste des abonnés absents à la réception des messages d'urgence et signifier par son silence qu'on est peut être bien parti en vacances....



( d'après le Robert Historique de la langue française dirigé par Alain Rey )

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Avec le doublement des indemnités, le maire et les adjoints partent en vacances, normale (certains pensent le contraire), mais avec les nombreuses absences des élus, aucune prise de décision et les problèmes persistent. Avec les cadeaux aux responsables syndicaux de la communes, ils partent en vacances, normale, mais les problèmes du personnel ne sont pas traités, voir ignorés volontairement, exemple la situation de Mme CHEMEREAU, elle peut remercier les élus de Osons pour Mougon. Merci Osons pour Mougon pour leur assiduité et de la diffusion des informations.

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