Je tiens par ces quelques
lignes à revenir sur les événements qui m'ont opposé à Monsieur
Compère, adjoint de la commune Mougon-Thorigné et préciser la
vérité confirmée par la justice.
Le conseil municipal
du 20 juin 2016 s'est terminé sur une discussion où nous
étions en désaccord, Monsieur Compère et moi-même. Quelques
minutes après la levée de la séance, dans les locaux de la mairie,
devant deux témoins, Monsieur Compère m'a insulté par 3 fois.
Il m'a injurié en ces
termes :
« Vous
êtes un salaud »
« En tant
qu'enseignant, on ne devrait pas vous confier d'enfants »
« Sous
l'occupation, si j'étais juif, je ne voudrais pas avoir à faire
à vous ».
Par ces injures répétées
et gratuites, il a tenté de me faire réagir avec violence. C'est
pourquoi, j'ai préféré rapidement quitter les lieux, pour éviter
toutes nouvelles altercations.
J'ai été
particulièrement choqué par ces insultes qui n'avaient pas été
choisies au hasard car je suis professeur d'histoire et que
j'enseigne en particulier le drame de la Shoah aux classes de 3ème.
M Compère n'en n'était
pas à son coup d'essai. Il avait déjà humilié, provoqué ou
insulté des conseillers municipaux, de simples citoyens et un
personnel de la commune.
J'ai donc décidé le
lendemain de porter plainte pour qu'un tel comportement ne se
reproduise pas.
J'espèrais en effet,
qu'une condamnation en justice pourrait faire réfléchir M Compère
et éviterait qu'il n'utilise l'intimidation, la provocation et
l'insulte envers quiconque n'est pas d'accord avec lui.
M Compère a comparu le
17 janvier 2017 devant le Tribunal de police de Niort, qui l'a
condamné le 07 février 2017 pour injures non publique (pour les
deux dernières insultes) à 38 € d'amende (le maximum légal) à
200 € de dommages et intérêts et 800€ pour couvrir mes frais
d'avocat.
La 1ère insulte :
« Vous êtes un salaud » n'a pu être retenue faute de
témoin.
M. Compère a donc été
déclaré coupable pour les deux autres injures sur la base d'un
témoignage , mais aussi notamment parce que M Compère a reconnu à
demi-mots les faits devant le juge.
M Compère a fait appel
de ce jugement.
Cependant, au cours de
l'audience, qui s'est tenue le 03 mai 2017 devant la Chambre des
appels correctionnels de la Cour d'appel de Poitiers, Monsieur
Compère s'est désisté de son appel. Autrement dit, il a retiré sa
demande d'appel. Il a donc, en acceptant la décision de première
instance, fini par reconnaître les faits et est définitivement
reconnu coupable d'injures.
Erwan Autret,
conseiller municipal.