mercredi 10 décembre 2014

Compte rendu du conseil municipal du mardi 25 novembre 2014 - épisode 4

Questions diverses : Deux sujets concernant l’enfance-jeunesse.

M Boinier présente le dossier informatique pour les écoles. Ce dossier engagé depuis 2013 a été réactualisé par M Dudognon (responsable des projets informatiques de l’éducation nationale) et a été reçu en mairie ce matin même. Le projet n’est pas chiffré.

Mme Lahmiti : Tu (M Boinier) veux faire une demande de DETR (Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux : subvention d’Etat) pour acheter des vidéoprojecteurs ?

M Boinier : Je ne sais pas si on a le droit, c’est par sûr. On a jusqu’au 15/01/2015 pour faire la demande.
Le maire parcourt le document et présente les projets qui ouvrent à une DETR :  
« Edifices communaux : on n’a rien .»(c'est-à-dire : pas de projet
« Equipement sportif : on n’a rien. » (c'est-à-dire : pas de projet ???!!!)
« Aire d’accueil gens du voyage : on n’a rien ».
« Equipement scolaire» : on pourrait avoir un projet par rapport à une 1ère acquisition de matériel informatique pour l’école maternelle. Est-ce possible ? »

M Autret : Aujourd’hui, il n’y a plus qu’une école primaire regroupant le pôle maternel et le pôle élémentaire.

M Barbareau : Il y a un projet possible sur les équipements sportifs. Il y a un mois, des mails ont été échangés avec Mme Gilbert, M Martinez et nous pour organiser une réunion pour discuter sur la réalisation d’une salle multi activités. Depuis plus rien, je m’interroge sur la réelle volonté de faire avancer ce dossier.

Mme Gilbert : Je suis intéressée par ce projet et je m’interroge aussi, mais je me sens seule dans mon équipe sur ce sujet.

M Boinier : Il faudrait réfléchir sur un projet global au stade.

M Barbareau : Il serait facile de mettre en place un groupe de travail pour avancer sur le sujet.

M Boinier : Cela a été dit au précédent conseil municipal, non ?

M Barbareau : Oui, mais 7 semaines après, rien !

M Autret : On parle de DETR pour du matériel informatique. Mais une DETR, c’est une subvention pour des projets qui coûtent chers. Sur ce projet que l’on peut estimer à 50 000€ pour avoir un superbe outil informatique dans les écoles, on peut espérer 5 000€ de dotation. C’est peu. On pourrait donc esperrer que la DETR serve à ce projet de salle muti activités.

M Boinier : A mon sens, ce n’est pas prêt.

M Autret : Ce n’est pas prêt, car nous demandons depuis plusieurs mois l’organisation d’une réunion, et il ne se passe rien.

M Barbareau : On n’est pas prêt par rapport au dossier ou à l’envie de proposer ce dossier. Car un dossier sur une salle multi activités existe déjà, il est en mairie et peut être actualisé rapidement, avant le 15 janvier.

M Boinier : Personne n’est contre ce projet.

M Autret : Si vous êtes d’accord, il faut agir.

M Barbareau : Je demande de mettre en place un groupe de travail avec Mme Gilbert et M Martinez.

M Boinier : Je propose aussi Mme Bernard et au moins un adjoint. On est d’accord sur l’implantation au stade.
Il faudra plus de 20 minutes pour décider d’une date dans un  enthousiasme très relatif  de la part de la plupart des  conseillers et adjoints de la majorité : le 17/12 à 20h30 ou 21h ? Qui participera à ce groupe de travail, quel nom lui donner… mais tout reste possible, le maire propose déjà de poser des capteurs solaires sur la salle multi activités !!!

Mme Lahmiti : En regard du conseil communautaire qui s’est réuni hier, le centre de loisirs est en danger. Osons pour Mougon a informé les élus du canton en envoyant à toutes les mairies  les analyses sur le centre de loisirs publiées sur le blog. Cette démarche a fortement déplu aux membres du bureau communautaire (président, vice-présidents et maires). Ils considèrent les propos comme incorrects voire déplacés. C’est pourtant la simple libre expression qui se pratique en démocratie. Le président avec l’accord du bureau communautaire a décidé de consulter un avocat pour connaître les suites à donner en termes de poursuite. On est tranquille, il n’y a rien de diffamatoire. Tout cela ressemble à une fausse démocratie et à une dictature, où l’on essaie de faire peur aux gens. Nous n’avons rien à nous reprocher car nous œuvrons pour l’intérêt général. Je suis choquée que cette décision soit prise à l’unanimité par le bureau communautaire où siègent M Compère et M Boinier.

M Boinier : Effectivement, je ne me suis pas exprimé sur le sujet à cette réunion. Je ne vais pas sur le blog.

M Autret : Tout le monde ( les élus des différentes communes)  a reçu nos informations sur le centre de loisirs. Si certains maires en communauté de communes se sont exprimés favorables à un centre de loisirs à Mougon c’est peut-être parce qu’ils ont eu des informations leur permettant de comprendre la situation. Par contre le sujet de la bipolarité ou d’un pôle unique n’a toujours pas été réglé par la CCCB.

M Boinier : Le pôle unique n’est pas encore décidé et l’audit ou le complément d’enquête ne sont pas faits.

M Autret : Certes, mais vous êtes deux, vous et Mme Le Bars à participer au comité de pilotage : vous êtes donc deux à pouvoir le modifier et vous avez aussi la possibilité de remettre en cause les bases sur lesquelles reposent la rédaction du cahier des charges. L’audit est une perte d’argent et de temps.

M Boinier : L’audit a été voté au précédent conseil communautaire.

M Autret : Oui, l’audit a été voté avec seulement deux votes contre dont Mme Lahmiti, et M. Boinier vous avez voté pour l’audit. Et de plus le complément d’enquête a été voté par 15 élus, certains ont voté contre, d’autres se sont abstenus dont vous, monsieur le maire. Votre position est de ce fait compliquée pour défendre le centre de loisirs après ces deux votes. Mougon part donc avec des handicaps, il faudra faire avec….

M Boinier : Il y a 3 maires qui se sont abstenus.

M Autret : Oui, mais pas des maires qui ont pour objectif de recevoir le centre de loisirs sur leur commune.

M Boinier : Oui, non…

M Autret : De toute façon, cet audit pourrait être réalisé sur certains points d’information par l’association Belle et Lambon, pour d’autres par les élus car il y a des décisions à prendre. Ce travail du comité de pilotage concernant l’audit  permettrait aux élus de s’impliquer dans ce dossier enfance-jeunesse, c’est ce que préconisait le rapport ANATER.
Cet audit sur le centre de loisirs prévoit comme critères les infrastructures sportives et culturelles existantes, d’où l’intérêt de travailler sur une salle multi activités sur Mougon.

Mme Lahmiti : Nous avons lancé un questionnaire sur le blog pour recueillir l’avis des familles. Sur 57 réponses à ce jour , 99% des réponses sont pour un pôle sur Mougon ou 2 pôles Celles/Mougon. Personne ne répond pour un pôle unique sur Celles.

M Boinier : ça on le sait. Je pense que nous sommes relativement forts pour avoir des arguments à notre avantage.

M Autret : Attention, beaucoup de professionnels de l’enfance-jeunesse ont le même discours que celui proposé par Celles. Ils n’ont pas attendu pour informer, même si le maire de Celles dit ne pas avoir encore informé son conseil municipal. Des gens parlent pour lui et l’information circule.

M Boinier : Il faut qu’on avance, on est tous d’accord sur ce dossier.

M Autret : Je ne dis pas que l’on n’est pas d’accord, mais on n’a pas beaucoup avancé sur ce dossier quand même !

Mme Lahmiti : Ils veulent reprendre en direct le centre de loisirs et écarter l’association qui gère le centre de loisirs depuis 30 ans.

Mme Thibault : On le sait.

Mme Lahmiti : Oui, mais il fallait réagir vent debout.

Les autres sujets abordés lors de ces questions diverses :

Mme Thibault informe sur les formations à venir :
-          3 agents vont participer à une formation sur les APS
-          7 agents vont participer à une formation sur les normes en restauration réalisée par l’entreprise API.

Puis, elle nous informe de la démission de Mme Papuc, CAE à la maternelle.

Elle nous informe aussi sur des modifications budgétaires concernant la ligne budgétaire des rémunérations du personnel. Il manque 31 000€ pris sur les dépenses imprévues.

M le maire nous présente plusieurs devis concernant

- La réfection d’un mur de clôture qui soutient la route appartenant à un particulier de Montaillon. Le particulier ne veut pas que les agents communaux refassent son mur. Un devis à l’entreprise Martin a été demandé, car la personne ne veut que cette entreprise.
M Barbareau et Mme Lahmiti précisent qu’il faut une mise en concurrence et que 2 autres devis doivent être réalisés.

-   Des travaux à réaliser au stade et aux écoles d’après le contrôle des installations électriques et gaz réalisé en début d’année.  Ce devis se monte à 6454€ HT pour l’ensemble.

Mme Lahmiti : Il n’ y a qu’un devis ?
M le maire : Non, non, on en avait plusieurs. Et après avoir sélectionné l’entreprise Brunet, on l’a fait baisser de 3 ou 4%. Mais on lui fait faire plusieurs interventions à la fois.

- Un devis d’éclairage public qui se monte à 3420€ TTC. Un camion a renversé un lampadaire double à l’angle de l’impasse des Baronneries et du Chemin Bas. L’assurance de l’entreprise concernée remboursera.

- Un autre devis d’éclairage public pour le changement de 3 lanternes au chêne Gaurichon, 2 lanternes route de Montaillon et un au chemin Bas pour 2760€.

EAutret : Vous nous aviez présenté au dernier conseil, des devis pour la vitrification du parquet de la salle des fêtes. Je vous avais dit que des devis avaient été réalisés sous le mandat précédent et que le plus intéressant était celui de l’entreprise Hortebise. J’ai appelé l’entreprise et je vous donne le devis qui est moins cher que ceux que vous nous avez présentés, s’il n’est pas trop tard …

Mme Lahmiti Rue de Charcogné, des aménagements de sécurité routière avaient été démontés cet été. Ils ont été réinstallés par les agents dernièrement. M Prévost connaît la personne qui les avait démontés. Je considère que c’est un acte irresponsable et je demande que le coût de la réinstallation lui soit facturé.
M Boinier : On en discutera avec Jean-Pierre Prévost.
Mme Lahmiti : Si chacun se met à démonter des aménagements de la commune, où va-t-on ?

M Boinier : C’est la même chose pour le ralentisseur avenue Yann Roullet. Le chauffeur de bus est venu me dire un jour  qu’il passait volontairement dessus.
Mme Lahmiti : Il faut prendre contact avec le chef de service du conseil général pour recadrer les choses.
M Boinier : ça va être le cas.

M Autret : J’ai d’autres questions : pour Carapattes, j’ai l’impression que d’après les accompagnateurs, il y a des soucis.
Mme Thibault : Je les rencontre le 03 décembre.
M Brelay : Quels genres de soucis ?
M Autret : D’après ce qu’ils disent  ils n’ont pas d’informations assez sûres car  les documents concernant les enfants qui participent qui leur sont donnés par la mairie ne sont pas fiables.
M Brelay : D’après ce qu’ils disent !!
M Autret : Si les personnes en gilet jaune qui accompagnent les enfants chaque jour, ne sont pas des personnes fiables sur ce sujet, qui croire !

M Autret : Nous aimerions bien avoir des informations au prochain conseil municipal sur l’avancée du dossier d’aménagement du centre-bourg. Vous nous aviez dit qu’il y avait un dossier de prêt.
M Boinier : J’aimerais qu’il y ait plein de choses de prêt.
M Autret : C’est ce que vous avez dit, il y a 7 mois, pendant votre réunion d’informations au moment de la campagne municipale.
Pas de réponse.

M Autret : Dans l’avenir, lorsqu’il y a des aménagements de sécurité, nous aimerions en être informés afin de ne pas être surpris lorsque des habitants nous parlent de ces aménagements.
Exemple : Route des Piquerelles à Triou, où les ralentisseurs ont été installés trois mois avant les panneaux de signalisation. Pourquoi avoir privilégiée cette route ?
M Boinier : Parce que ça roule vite. Mais on peut en mettre ailleurs.
M Autret : Il y avait d’autres lieux prioritaires avant la route des Piquerelles.

M Boinier lève la séance puis aborde la création de l’association footing, autonome de la SEP.

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