vendredi 7 novembre 2014 0 commentaires

Demain, le mot de la semaine!!

Aujourd'hui un indice

Cliquez sur ce lien  https://www.youtube.com/watch?v=Oq_xGC9DvJc
jeudi 6 novembre 2014 1 commentaires

Revue de presse sur le centre de loisirs - 3ème thème : Le complément d'enquête




Encore un peu de lecture des comptes-rendus des conseils communautaires, on y prendrait presque goût et les informations qui vont avec sur les conclusions apportées concernant le centre de loisirs en travaillant toujours par thématique.

3ème thème : le complément d’étude.

Rappel : Toujours du bleu pour les commentaires et le même ton pour rester optimiste.
Cependant, nous ne visons pas ici, les personnes mais leurs décisions, même si nous savons que gouverner est difficile.

Conseil communautaire du 30 juin 2014
« M Boinier demande si le diagnostic ANATER est toujours d’actualité.
Monsieur le président précise que si le diagnostic est toujours d’actualité il faut confirmer ou modifier les projets en particulier avec les communes de Celles sur Belle et Mougon.
Il lui semble très important que les dossiers enfance-jeunesse soient enclenchées avant une fusion avec d’autres communautés. Mme S Cousin pense qu’il faut une rationalisation des structures et propose une rencontre avant la fin de l’été ».

A cette date, le diagnostic ANATER est toujours la référence et le président propose d’avancer rapidement dans les projets enfance-jeunesse. Bref, tout va bien.
Les choses semblent changer au cours de l’été, même si nous ne retrouvons l’idée d’un complément d’étude seulement le 29 septembre 2014.

Conseil communautaire du 29 septembre 2014
Monsieur le président : « Avec le choix des élus communautaires de l’abandon de la bipolarité de l’ALSH sur le territoire (affirmation fausse : voir l’épisode 1 Cliquez pour aller directement, il y aura des répétitions sur ce sujet, mais il faut bien convaincre…) cette étude sera également ouverte à une réflexion sur les atouts et les inconvénients de la construction d’un ALSH sur les communes de Mougon ou Celles sur Belle en se reposant sur des éléments d’analyse objectifs et dans le cadre d’une prospective à plus de 10 ans.
M F Compère souhaite revenir sur la proposition et indique qu’une étude complémentaire serait faite sur la localisation de l’ALSH, mais au vu du rapport ANATER, il estime qu’il n’y a pas besoin d’une nouvelle étude. Lorsque l’on se réfère au conseil communautaire du 20 janvier 2014, les élus communautaires ont validé la bipolarité du service.

Oui, mais d’autres en ont décidé autrement, sans passer par le vote.

M F Compère ajoute qu’au vu des conclusions (du rapport ANATER), il n’est pas nécessaire, en ce qui le concerne, d’avoir une nouvelle étude. Quand on regarde les statistiques et la fréquentation, il en ressort que la pertinence du choix est à Mougon et ce, sans esprit de clocher.

L’enquête auprès des familles conforte ce point de vue.

Les réponses sont simples car en regardant le SCOT par exemple, autour de la RD 948 il y a l’attractivité avec Niort (bassin d’emploi). Et quand on voit qu’il y a un développement économique qui se fait entre Niort et Mougon, on peut penser que Mougon est une zone attractive.
Monsieur le président répond qu’il ne s’agit pas de refaire une étude, mais un complément d’étude. Il y a un fait nouveau qui est d’abandonner la bipolarité

(affirmation encore et toujours sans délibération)

car avec les nouvelles contraintes budgétaires nous n’aurons plus les moyens de créer deux sites. La bipolarité était un point imposé à ANATER dans le postulat de départ.

(Enfin, on comprend pourquoi une telle insistance pour imposer un pôle unique, car c’est l’argument qui permet de remettre en cause le rapport ANATER. Cependant, si la bipolarité était un postulat imposé au rapport ANATER, ce même rapport ne tranche en rien sur la question et précise que ce sont les élus qui devront choisir. Or, ils font exactement l’inverse, ils  lancent un  audit et nouvelle étude pour repousser le projet et le moment de décider).

M Roy : Nous avons à nous positionner sur un cabinet d’étude. La différence aujourd’hui, c’est qu’il n’y a qu’un seul pôle à développer.

M Roy prend le relais de M Proust, étonnant, non !!!

M Compère : en janvier 2014, c’est à la demande de la commune de Celles sur Belle que la bipolarité a été retenue. Aujourd’hui, le glissement vers une unipolarité à Celles sur Belle est un peu difficile.
M C Juchault souligne que dans cette étude, la bipolarité est abandonnée. (Ah bon !!!)
On a aujourd’hui l’impression que les familles vont plus facilement sur Mougon. Malgré tout il faudra assurer le transport des enfants.
Mme S Cousin indique que toutes les autres communautés de communes ont la même problématique de transport.
Mme N Lahmiti indique que dans une zone rurale où il y a 10 enfants à transporter ce n’est pas un problème. Ici il y en a 100 voire 150.

Pas de problème, on pourra affréter 2 ou 3 bus pour les transporter !!!
Qui parlait de coût ?
Sans parler de l’organisation et surtout de la sécurité de nos enfants.
Les parents seront-ils prêts à cela ?
Mais, cette problématique est rapidement éludée.

Mme N Lahmiti souhaite également parler du service Enfance-Jeunesse (qui va de 0 à 18 ans). Mougon est un point de passage et la proximité de cette structure (le CDL) va permettre de respecter le rythme de l’enfant.

Le rythme de qui ? de quoi ?

Monsieur le président propose de passer au vote pour le complément d’étude.
Contre : 7 voix (C Picard, F Pairault, N Lahmiti, F Compère, A Le Bars, F Gomes, E Thibault)
Abstentions : 4 voix (C Juchault, P Boinier, P Rouxel, P Bellecullée).
Pour : 15 voix

Et bien voilà, on vote un complément d’étude : à quand une décision ?
Sans parler de la pose de la 1ère pierre. On peut lancer des paris ….
Mais on nous dira, voyons, soignez raisonnables,
la construction d’un ALSH va couter 3 millions d’euros, on ne peut pas en construire 2.
Vu sous cet angle, en effet, ça laisse à réfléchir.
Mais à ce prix, pourra-t-on en construire un seul ?

Voilà le dernier argument
surévaluer le coût pour faire peur et ramener tout le monde à la « raison ».
Mais quelle raison ? Celle de ceux qui sur un croquis réalisé sur un coin de table et quelques préconisations complémentaires font évaluer un CDL à 3 millions d’euros par un économiste.





En quelques clics sur internet, on trouve des exemples de réalisations de centre de loisirs, tous en ossature bois et avec une finition HQE (Haute Qualité Environnemental).
Lieu
Taille
Nombre d’enfants
Prix
Bondy
800m²
140
1 800 000€ HT
Bannalec
/
Crèche : 30 places
CDL : 110 enfants
2 400 000€ HT
Nyons
333m²
/
328 000€ HT
Val de l’Eure
350m²
/
700 000€ HT
Perray sur Yvelines *
/
138
723 697€ HT
* subvention de 394 719€ soit 57% du coût total

En quelques coups de téléphone, on apprend qu’à Coulonge sur l’Autize, un bâtiment de 1200m² vient d’être construit. Il regroupe une structure multi-accueil pour 20 enfants, un centre de loisirs pour 180 enfants et le RAM (Relais Assistantes Maternelles) pour 1.9 millions d’euros. Cet investissement a été financé par la communauté des communes de Gâtine-Autize, avec de nombreuses subventions.
A la Crèche, un centre de loisirs a été construit en 2010 de 700m², avec une salle de restauration et un office. Il accueille de 100 à 130 enfants. Les concepteurs ont été sensibles à la préservation de l’environnement et ont installé des panneaux photovoltaïques sur le toit, une chaudière basse consommation, une ventilation naturelle, un système d’éclairage automatique, une réserve d’eau de 10000 l. Le bâtiment est en ossature bois. Les subventions ont été nombreuses : Proxima du Conseil Général, aide de la région, de la CAF, la MSA … Le prix de cette réalisation est bien inférieure à 3 millions d’euros. Nous vous communiquerons le prix exact ultérieurement, ainsi que d’autres exemples de réalisation.

Le rapport ANATER préconisait une solution pour répondre aux besoins des familles et donc garder le principe de la bipolarité :
 « A moyen terme : A Celles sur Belle, envisager l’exploitation des salles attenantes à l’école et utilisées pour les activités périscolaires pour recevoir des activités de l’ALSH (un gros travail de mise aux normes doit être effectué pour pouvoir accueillir des enfants à la journée) ».
Donc, le rapport ANATER préconise l’aménagement des salles existantes à Celles et de construire un CDL à Mougon.
Mais, c’est peut-être ces préconisations qui gênent et qui entrainent un complément d’étude !!!!

Mais restons optimistes, nos élus avec une dose de réflexion, de discussion, une réévaluation raisonnable des coûts et la prise en compte des besoins des familles, peuvent réaliser un beau projet bipolaire.
L’enjeu est de taille, 900 enfants ont fréquenté le centre de loisirs en 2013.




mardi 4 novembre 2014 0 commentaires

Revue de presse sur le centre de loisirs - 2ème thème : l'audit



Nous avons continué la lecture des comptes-rendus des conseils communautaires et nous vous proposons encore de vous informer sur les conclusions apportées concernant le centre de loisirs en travaillant par thématique.

2ème thème : l’audit.

Rappel :
Nous réaliserons nos commentaires en bleu et nous utiliserons parfois un ton badin, non parce que le sujet est léger, au contraire il est d’importance mais pour vous éviter de sortir vos mouchoirs voire de tomber dans une profonde dépression.
Cependant, nous ne visons pas ici, les personnes mais leurs décisions, même si nous savons que gouverner n’est pas chose aisée.


Commençons par la conclusion actuelle de ce thème, au conseil communautaire du 29 septembre 2014 : « Monsieur le président propose de passer au vote pour la 1ère étape de l’étude : audit financier pour la signature d’une convention d’objectif européenne et la désignation d’un commissaire au compte. » Contre : 2 voix (N Lahmiti, C Juchault), abstention : 0,  pour : 24 voix.

Il faut donc se poser les questions suivantes :
1ere question :
 Pourquoi réaliser un audit financier sur les comptes de l’association « Belle et Lambon » ?
2eme question :
Pourquoi désigner un commissaire aux comptes ?

Nous allons reprendre les différents comptes-rendus pour comprendre le cheminement et les arguments qui aboutissent à ce vote. Nous ne sommes pas des experts en finance, nous avons donc demandé de l’aide à un expert comptable qui a bien voulu répondre à nos questions.

Compte-rendu du 16 décembre 2013 :
« Le conseil communautaire est sollicité dans le cadre du versement d’une subvention supplémentaire de 36 785.32€ […] Pour mémoire, l’intervention d’un commissaire aux comptes est obligatoire pour toute subvention supérieure à 153 000€. L’association « Belle et Lambon » si le financement complémentaire est attribué percevra en 2013, 132 427.24€ ».
Ce n’est ici qu’une information sous forme d’avertissement.

Compte-rendu du 27 janvier 2014 :
« Suivant les réflexions du dernier dossier communautaire, la concrétisation de ce projet immobilier (à l’époque construction du CDL à Mougon) passera parallèlement par la réalisation d’un audit de l’association dont les modalités pourraient être réalisées dans le cadre d’un comité de pilotage (composé d’élus communautaires et de représentants de l’association). D’après notre expert, il n’y a aucun lien entre la construction d’un CDL et un audit financier de l’association. Si audit il devait y avoir, c’est un audit du budget de la CCCB qui devrait être réalisé pour savoir si la CCCB a les moyens de réaliser ce projet.
Concernant le comité de pilotage, ce CR fait bien d’utiliser la formule au conditionnel : « pourraient être réalisées » car à ce jour, ce comité de pilotage n’est toujours pas constitué : qui sont les élus communautaires ? Qui les désigne ? et aucun membre de l’association n’a été sollicité !!!
Cet audit est également motivé par le montant des sommes versées et des avantages en nature consentis s’élevant en 2013 à 132 427.24€. Le versement d’une subvention de plus de 153 000€ suppose la signature d’une convention pluriannuelle d’objectifs et l’intervention d’un commissaire aux comptes ».  
Nouveau message subliminal ou pas à l’intention des élus ?  
 le travail de persuasion se poursuit…

Compte-rendu du 29 septembre 2014 :  
Nous y revenons et la boucle sera bouclée.
« Monsieur le président rappelle au conseil communautaire que la collectivité finance l’association à hauteur de 153 000€. Selon l’article L 612-4 du code du commerce, l’association doit se doter d’un commissaire aux comptes. Par ailleurs, la réglementation européenne sur les aides publiques à une association suppose la signature d’une convention pluriannuelle d’objectifs ».
Voilà, c’est fait, ce n’est plus une information ou un message mais une affirmation, mais une affirmation fausse.
En effet, la subvention demandée par le CDL à la CCCB en 2013 était de 132 427.24€ et celle de 2014 ne devrait pas dépasser les 100 000€.
 Elles sont donc loin des 153 000€ nécessaires pour faire appel à un commissaire aux comptes, qui s’il était sollicité tout de même par la CCCB, réaliserait le même travail que l’audit. Donc, 2 investissements pour le même résultat.
Par contre, il est vrai que la convention d’objectifs est déjà réalisée et signée.

En conclusion, réaliser un audit financier des comptes de l’association du CDL, c’est remettre en cause la bonne gestion financière de l’association.
On comprend mieux pourquoi Mme Lahmiti, au conseil communautaire du 27 octobre, a alerté les élus face à la suspicion que laisse entendre ce vote de l’audit.

Plus généralement, on peut s’interroger sur la légalité ou tout au moins sur l’aspect déontologique d’un tel vote puisque les arguments apportés pour justifier ce vote sont peu crédibles et même erronés. Ces arguments ont donc influencé les élus dans leur vote.
Nous pouvons soulever cette question en tant que citoyens, mais c’est aux élus communautaires de s’en emparer et d’agir, s’ils considèrent qu’ils ont été manipulés.
dimanche 2 novembre 2014 2 commentaires

Il faut secouer le joug de l'autorité et oser penser par soi même

Nous avons emprunté cette citation à Diderot.

Pour se forger une opinion, il est nécessaire de disposer d'un minimum d'informations, qui plus est, une information objective.

Pour ce faire, nous venons d'ouvrir une nouvelle page sur le thème du centre de loisirs "En direct du centre de loisirs" dans laquelle nous nous efforcerons de centraliser tous les articles, documents, comptes rendus  s'y rapportant.

Le dernier article publié concerne la bipolarité  Pour y accéder, cliquez sur ce lien.

Dans quelques jours, une deuxième revue de presse qui concernera l'audit

 

samedi 1 novembre 2014 4 commentaires

Halte aux Pesticides !!!!!!

A Mougon , ce ne sont pas les clowns qui font peur, ni même nos enfants qui sont passés de maison en maison à l'occasion d'Haloween.

Ces sont les agents municipaux équipés de leur tenue de protection , une tenue blanche, pour arroser notre commune de pesticides. Ils ressemblaient à cela

 Les abords des écoles ont été abondamment traités alors que les écoles accueillaient les enfants du centre loisirs.




2 commentaires

Chaloir !!! Quelle drôle d'idée

Quelle drôle d'idée me direz-vous !! Un verbe comme celui ci ?! totalement ringard !! Mais où va-t-on ??

Bien sur, on a envie de garder l'intérêt des lecteurs fidèles et si nombreux au mot de la semaine et au blog ... alors on veut les surprendre ! Les désarçonner ! Les amuser ! Maintenir leur intérêt avec des sujets sérieux et aussi moins sérieux !! C'est stratégique, quoi...

…. Mais honnêtement c'est sans mal, sans effort, sans grande recherche si on tend l'oreille et que celle-ci se frise en entendant, au milieu d'une conversation actuelle, une de ces vieilleries attachantes comme : « Peu m'en chaut». L'auditeur doit il rire ou pleurer ? Peu importe, il est touché !

La formule est magique un peu comme dans le conte de Perrault lorsque la grand mère, mais surtout le loup ragoutant déguisé en grand mère, donne l'injonction suivante au petit chaperon rouge : « tire la chevillette et la bobinette cherra » : on ne comprend pas mieux ce qu'il veut dire, mais la formule résonne, intrigue, on se la redit, parce qu'elle amuse et finalement on se demande après coup d'où ces verbes désuets qui nous ramènent à notre enfance et font «craquer» … trouvent leur origine... ?

Alors hop ! phase savante, donc !

Chaloir est emprunté au latin calere « être chaud » au sens propre depuis Plaute (ds TLL s.v., 147, 23) et figuré « s'inquiéter, être sur les charbons », « s'échauffer » (Cicéron, ibid., 148, 9) .
On utilise maintenant ce verbe dans un sens presque unique avec des tournures négatives malgré de très rares emplois affirmatifs : « Il peut nous parler de trente-six choses, s'enthousiasmer, s'indigner : une seule lui chaut, cette liasse [de billets de banque] » (Barrès, Les Déracinés,1897, p. 349 cf CNTRL) ( pour nos nouveaux lecteurs , voir le mot « indemnité » du 7 juin 2014 et les quizz d'été 2014 encliquant sur ce lien  (Pensez à faire défiler, les mots sont classsés  du plus récent au plus ancien).

Les mots trahissant parfois notre personnalité et notre âme jusqu'au lapsus , une question se pose : est-ce que lorsqu'on dit «peu m'en chaut» on cherche à se montrer tiède et à étouffer, réprimer, contenir par les mots une propension à s'enflammer ( «monter dans les tours» disent si joliment les ados ) qui revient au galop à la moindre contrariété ?
Une sorte de méthode Coué , tout compte fait !?
La fantaisie peut nous conduire ( car les mots donnent cette liberté ) à cette autre question, plus saugrenue, il faut bien le dire, mais non moins touchante : « peut m'en chaut »... ? peu manchot...? serait-ce une façon d'annoncer qu'on «  n'a pas les bras dans le lit...  » ???

On attend de voir … mais à vrai dire on ne résiste pas non plus à l'envie de proposer illico d' « enfiler le bleu de chauffe » !!!

 
;