vendredi 31 octobre 2014 0 commentaires

Revue de presse sur le centre de loisirs - 1er thème : la bipolarité




Revue de presse sur le centre de loisirs.

Nous avons lu pour vous les comptes-rendus des conseils communautaires en remontant  au 25 novembre 2013. Nous vous proposons de vous informer sur les conclusions apportées concernant le centre de loisirs en travaillant par thématique.

1er thème : la bipolarité

Nous réaliserons nos commentaires en bleu et nous utiliserons parfois un ton badin, non parce que le sujet est léger, au contraire il est d’importance mais pour vous éviter de sortir vos mouchoirs voire de tomber dans une profonde dépression.
Cependant, nous ne visons pas ici, les personnes mais leurs décisions, même si nous savons que gouverner n’est pas chose aisée.

Conseil communautaire du 25 novembre 2013

Monsieur le président rappelle au conseil communautaire que « la communauté cantonale de Celles sur Belle a la volonté de mettre en œuvre une politique sociale qui réponde aux besoins des enfants et des familles ».

Nous sommes tous d’accord et nous félicitons notre président pour ce rappel de bon sens.

Conseil communautaire du 27 janvier 2014

«  Monsieur le président, rappelle que la proposition initiale du dossier était une construction sur un seul lieu, mais les élus de Celles sur Belle ont souhaité conserver un pôle sur leur commune. Les élus communautaires ont validé la bipolarité de ce service ».

Nous n’avons retrouvé aucune discussion ou décision sur l’idée de construire sur un lieu unique. Le rapport enfance-jeunesse (dit ANATER)  montre qu’un pôle important se trouve à Mougon mais qu’il y a aussi un besoin à Celles sur Belle. Ce rapport ne tranche donc pas catégoriquement sur un pôle unique ou sur la bipolarité .
Le rapport ANATER dit : « Les principaux enjeux liés à l’animation de loisirs …l’activité ALSH :
Mener une réflexion sur les conditions d’optimisation de l’accueil des enfants dans le cadre de l’ALSH (un nouveau local ou deux ? Sur Mougon et Celles ?) ».
Le rapport dit que les élus devront en décider. Cliquez ici pour accéder au rapport. Les élus de Celles ne veulent pas d’une construction unique à Mougon, ils proposent donc la bipolarité et on ne peut que les suivre si l’on analyse l’enquête récente auprès des familles.

Le 02 avril 2014 le président de la CCCB (Communauté Cantonale de Celles sur Belle) envoie une lettre aux élus où il affirme :

« A la veille d’investissements communautaires importants concernant l’enfance et la jeunesse et notamment avec le maintien du principe d’une bipolarité (Celles sur Belle /Mougon) pour l’accueil de loisirs « Belle et Lambon », je tenais à souligner une nouvelle fois l’interdépendance de plus en plus marquée entre les finances des communes et celles de la communauté ». Cliquez ici pour accéder à l'intégralité du courrier
Jusque là, le discours et la ligne politique suivie et confortée par le rapport ANATER sont cohérents.

Sur le compte-rendu du 28 juillet 2014, nous pouvons lire à l’ultime question diverse (d’où l’importance mesdames et messieurs les élus communautaires de lire les documents jusqu’au bout), les informations suivantes :

Nous résumons : Mme Lahmiti demande si la construction d’une nouvelle structure pour la SMA à Mougon sera prise en charge par la communauté cantonale et qu’en est-il pour le centre de loisirs ?

« Monsieur le président répond que ce point a été abordé avec les 2 communes principalement concernées, intéressées (donc les autres communes ne le sont pas et sont exclues des discussions voire des tractations) ainsi qu’avec des membres de l’association (les membres de l'association ont été sollicités parce que la présidente était en vacances.) lors d’une réunion qui a eu lieu le 24 juillet.

A l’issue de cette réunion, les propositions suivantes ont été faites et devront être validées par les conseils municipaux (A notre connaissance, peu de conseils municipaux ont délibéré sur ce sujet, notamment pas Celles sur Belle, d’après le maire lui-même) sur la base suivante :

- Terrain mis à disposition par la commune de Mougon avec une prise en charge de la construction de la SMA par la collectivité
- Mise en place d’un ALSH à Celles sur Belle.

La question de la bipolarité a été évoquée avec le choix d’un seul centre ( leur phrase est à méditer : une bipolarité à un seul pôle !!!!). En effet, compte-tenu de l’évolution des finances publiques et des charges de fonctionnement, l’idée de la bipolarité est abandonnée ».  

Ah là, on comprend mieux la phrase au-dessus !! 
 Mais qui a décidé de l’abandon de la bipolarité ? 
les maires de 2 communes et le président de la CCCB ?
Qu’en pensent les autres maires et élus communautaires ?
 Une décision est donc validée par simple déclaration  sans vote ? 
On comprend mieux la colère de Mme Lahmiti concernant le mode de gouvernance lors de la réunion de la CCCB le 27 octobre dernier à Mougon.

On aurait pu croire que la décision de revenir sur la bipolarité serait débattue au prochain conseil communautaire, mais on peut lire dans le compte-rendu du 29 septembre 2014, les affirmations suivantes :

« Avec le choix des élus communautaires (ah bon ?) de l’abandon de la bipolarité de l’ALSH sur le territoire, cette étude sera également ouverte à une réflexion sur les atouts et les inconvénients de la construction d’un ALSH sur les communes de Mougon ou Celles-sur-Belle en se reposant sur des éléments d’analyse objectifs et dans le cadre d’une prospective à plus de 10 ans ».
Ici, le doute n’est plus permis, la bipolarité est enterrée, mais encore une fois par qui ?
Par l’ensemble des élus communautaires censés représenter les citoyens qui les ont choisis ?  on peut répondre sans risque : non.
Par quelques élus et/ou techniciens salariés de la communauté des communes ?  Sûrement, mais alors avec quelle légitimité ? La démocratie est-elle respectée dans ces conditions? On doit se poser la question.

Mais revenons à l’enquête réalisée auprès des familles. (77 familles se déclarent pour un CDL à Mougon, 28 pour un CDL à Celles sur Belle). Peut-on satisfaire la majorité sans prendre en compte la minorité ? Opter pour un pôle unique reviendrait  à cela. Cette enquête rend donc légitime  le maintien de la bipolarité du service.
Si la communauté cantonale veut « mettre en œuvre une politique sociale qui réponde aux besoins des enfants et des familles » comme le déclarait monsieur le président le 25 novembre 2013, il ferait mieux d’entendre ces mêmes familles.

Si comme nous, Osons pour Mougon, 
vous n’êtes pas satisfaits de ces décisions,
faites le savoir à vos élus 
et partagez ces arguments 
avec tous les citoyens de notre territoire.

jeudi 30 octobre 2014 5 commentaires

Quelques informations sur les questions diverses du conseil communautaire qui s’est tenu lundi 27 octobre à Mougon



Mme Lahmiti a demandé quelle était la position du conseil communautaire sur le centre de loisirs concernant plusieurs points :

Le 1er point était de préciser si le conseil communautaire avait comme projet de construire un pôle unique ou bien si la bipolarité était toujours d’actualité. En effet, la dernière fois où ce point a été abordé fut en janvier 2014 : «  Monsieur le président, rappelle que la proposition initiale du dossier était une construction sur un seul lieu, mais les élus de Celles sur Belle ont souhaité conserver un pôle sur leur commune. Les élus communautaires ont validé la bipolarité de ce service » (Cliquer ici pour consulter le compte rendu du conseil communautaire du 27 janvier 2014)  
Le président de la séance, M Proust semble le 27 octobre vouloir revenir sur ce point, mais sans donner suite.

M Roy (maire de Celles sur Belle) prend la parole et avec beaucoup de distance déclare qu’il a fait cette proposition de construire le centre de loisirs à Celles, car cela lui paraît être une évidence, aux vues des infrastructures existantes sur sa commune. Mais il n’en a encore pas parlé au conseil municipal de Celles sur Belle…

Mme Lahmiti poursuit et demande, à la lumière de l’enquête réalisée auprès des familles utilisant le centre de loisirs (Cliquez ici pour en connaître le résultat), quels sont les objectifs et l’utilité de l’audit et de l’enquête complémentaire concernant le centre de loisirs ?

Plutôt que de répondre directement à la question et d’éclairer l’avenir, M Proust, président de la communauté des communes, revient sur le passé et affirme que la situation ne serait pas celle-ci si les communes avaient proposé un terrain pour la construction d’un centre de loisirs.
Mme Lahmiti intervient et déclare que ce n’est pas la vérité.
M Proust réaffirme en lui coupant la parole et en haussant le ton, que c’est la vérité.

Puisque c’est la réponse de M Proust, revenons sur le passé, même si l’on se contentera d’un passé proche pour aller à l’essentiel.
Aucune décision ou proposition ne pouvait être prise avant les conclusions d’un rapport concernant l’enfance-jeunesse et intitulé ANATER. Ce rapport est daté d’octobre 2013 et a été présenté aux élus de la communauté des communes le 16 décembre 2013. Le compte-rendu (cliquez ici pour y accéder) de ce même jour rappelle les paroles suivantes : « Monsieur le président trouve très intéressant d’avoir un regard extérieur et professionnel avec également l’intégration d’idées nouvelles (parlant du rapport ANATER) ;
Monsieur le président rappelle également les projets :
-          de l’aménagement de la gare (à Celles sur Belle)
-          des bâtiments pour l’ALSH (le centre de loisirs) à Mougon. »

Le compte-rendu du conseil communautaire suivant daté du 27 janvier 2014 rappelle : « Une solution immobilière pour l’ALSH « Belle et Lambon » est également un chantier relevé par le cabinet (Anater) et une priorité pour les élus communautaires qui doit trouver un aboutissement prochain. La commune de Mougon, propriétaire d’un locatif (logement Yann Roullet) venant de se libérer et d’un terrain, a proposé par son conseil municipal le 19/09/2013 de le destiner à l’ALSH. Il appartient aujourd’hui à la commune de saisir le service des domaines pour évaluer le prix de vente de cet ensemble immobilier et du terrain afin de permettre à l’intercommunalité d’acquérir ce bien sur la base d’un prix à fixer ».

L’avis des domaines, demandé par la commune de Mougon, a été donné le 3 février 2014 et envoyé à la CCCB.
Le directeur de la CCCB devait quant à lui, s’assurer de la faisabilité du projet, concernant notamment la distance séparant le terrain de la ferme située à proximité. A ce jour, aucune réponse n’a été apportée. Ce terrain doit aujourd’hui accueillir la SMA (structure multi-accueil) et la question reste en suspend : Y-a-t-il une distance de 100m réglementaire entre la future construction et la ferme ?

A ce stade, on peut légitimement se poser quelques questions !!!
Où est la vérité ?
Dans les propos de Monsieur le président de la communauté de communes le lundi 27 octobre 2014 ou dans les comptes-rendus cités qui n’ont pour but que de relater les faits passés sans arrière pensées ni parti pris ? (vous pouvez-vous mêmes consulter ces comptes-rendus sur le site de la communauté des communes ou sur la nouvelle rubrique , avec les liens que nous insérons ou dans la nouvelle page qui vient de naître : En direct du conseil communautaire).

Pourquoi modifier la réalité ?

Dans le but d’imposer un audit et un complément d’enquête (certes voté) mais qui occasionnera une dépense supplémentaire d’argent public et pour quel résultat ?
Monsieur le président a d’ailleurs rappelé que les budgets des collectivités locales étant réduits de plusieurs milliards, il fallait être réaliste. Mais il nous a annoncé que la construction du centre de loisirs était estimée à 3 millions d’euros !!!!
L’annonce d’une telle somme est-elle réaliste ? 
Ou a-t-elle pour but de paralyser toute réalisation future quel que soit le lieu d’implantation ?

Autant de questions auxquelles nos élus devront répondre.
Nous pouvons les y aider en étant mobilisés pour que la construction du centre de loisirs voit le jour au plus vite.

lundi 27 octobre 2014 2 commentaires

Le conseil communautaire du 27 octobre 2014 à Mougon

Nous avons distribué un document à nos élus communautaires : Cliquez pour accéder au document
 
Espérons qu'il leur permette de réfléchir sur plusieurs points :
 
  • L'utilité d'un "audit financier" qui jette une suspicion sur la bonne gestion et la bonne santé financière de l'association du centre de loisirs ?  
  • L'utilité d'une nouvelle enquête sur l'implantation du centre de loisirs ?
  • La bonne utilisation des fonds publics puisque les 2 démarches précédentes engagent des frais conséquents.
 
 
Si cette enquête ne suffit pas !
Ce sont les citoyens par qui ils ont été élus qui devront intervenir. 
C'est à dire  vous et nous   
Dans un même pas
Pour faire aboutir une décision qui nous concerne tous.
dimanche 26 octobre 2014 1 commentaires

Rappel



samedi 25 octobre 2014 1 commentaires

Anti... Anti...Anticipation

La « capacité d 'anticipation » ( voir le Compte rendu de CM 14 octobre , épisode 2, publié le jeudi 16 octobre ) n 'est pas donnée à tous les « crétins » ( lire ce même compte rendu) de notre bas-monde ... et nous en resterons, encore une fois, bêtement, à  la lettre « A »...
....mais on n’est pas loin, cela dit , quand même de la série B…
Anticiper c'est, du latin anticipare, « prendre les devants » ( 1355). Et le mot anticipation prend trois directions sémantiques complémentaires pour signifier :
1/ L' action de devancer dans l'ordre du temps : oui , oui …. ça on a bien compris, bien entendu ….on a pris bonne note... Mais dans quel but réfléchi, concerté, sérieux et utile ?
2/ La chose exécutée par anticipation : alors, là faut pas rêver quand même !! il ne se passe strictement RIEN depuis plus de 6 mois !!
3/ Un mouvement de pensée qui imagine ou vit d'avance un événement : on reste sceptiques... les plus optimistes espèrent encore des preuves...mais après plus de six mois et un agenda qui ne projette rien... ils sont vraiment TRES optimistes... et on aurait plus de preuves à ce jour du « rétropédalage » que « du mouvement anticipé » … et du mouvement tout court !
Devant tant d'interrogations et de dépits quant à ces sens, cherchons plus concrètement auprès des artistes ce qu'est l'anticipation...
L'anticipation est un genre littéraire, parfois appelé science- fiction, qui projette ses histoires dans un temps futuriste : ex Fahrenheit 451 de Ray Bradbury ( 1953) ou bien 1984 de Georges Orwell ( 1949). Dans le cinéma on retrouve un même mouvement relatif à l'anticipation : avec par exemple le film de Ridley scott « Blade runner » (1982) ou bien, plus récemment un film incitant à penser à la belle nature, à la biodiversité, à ses abeilles et à ses papillons.... « Avatar» de James Cameron ( 2009)....
Malgré leurs différences, ces histoires ont un point commun qui est, de fait, une projection humaine absolument terrifiante dans un futur angoissant et ce malgré un univers pourtant rassurant, constructif, paisible et quotidien auparavant .... L'inquiétude du lecteur ou du spectateur repose sur la question de savoir pourquoi l'ordre initial assez bien établi est ainsi rompu... Bien souvent ces fictions projettent au lecteur / spectateur une représentation de mondes totalitaires et mortifères dont il faudrait se méfier …
jeudi 23 octobre 2014 0 commentaires

Compte rendu du conseil municipal du mardi 14 octobre 2014 - épisode n° 8



C’est le dernier épisode de ce conseil municipal, composé de plusieurs questions diverses.

M Compère range ses affaires et se lève (voir fin épisode précédent) 
Mme Lahmiti : Ce sera signalé sur le compte-rendu du conseil municipal.
 M Compère : Démission en place publique.
Mme Lahmiti : La séance n’est pas terminée.
M Compère : Et alors ! j’ai le droit de m’absenter.
M Barbareau : Laisse, on ira d’autant plus vite.
M Compère : C’est ma liberté.
Mme Lahmiti : Il s’agit aussi de respecter la démocratie !
M Barbareau : On travaillera aussi bien sans lui.

M Autret : Je voudrais revenir sur quelques points (la porte claque, M Compère est parti ; applaudissements dans le public) concernant le compte-rendu du dernier conseil où il y a des erreurs de chiffre notamment. Les ATSEM dans ce PV étaient censées avoir 20 minutes de pause. Or elles n’ont jamais eu 20 min mais  30 minutes de pause. L’erreur existe toujours malgré les documents envoyés à monsieur le maire lui demandant de les modifier dans le PV. Vous vérifierez dans le compte-rendu que l’on n’a toujours pas  signé et que M Compère ne pourra pas signer puisqu’il est parti, tant pis.
Il y a aussi des erreurs de calcul sur un emploi du temps, puisqu’ une fois vous écrivez que c’est 48h, une autre fois 48h75. En fait le vrai calcul est de 47h75, sans le ¼ d’heure d’APS payé pour les préparer qui ne peut être réalisé sur son temps de travail, mais réalisé pendant ses vacances.
Mme Lahmiti : Par rapport à la règle et à cet emploi du temps de 47h75, un décret dit que la durée de travail ne peut pas dépasser 48h par semaine et 44h en moyenne sur une période de 12 semaines consécutives.
Vous avez aussi évoqué, pour des raisons d’équité, instituer ¾ heure de pause aux ATSEM. Or en 2009-2010, nous avons du régulariser des salaires car avant 2008, elles n’avaient pas ¾ heure de pause mais ½ heure sauf que cette ½ heure ne leur  était pas payée, comme elle aurait du l’être selon le code du travail.
J’ajoute qu’en maternelle, 1/2h de pause pour les ATSEM permet un service continu auprès des enfants. Moi, je souhaite que vous y réfléchissiez car c’est dans l’intérêt des enfants. Je suis allée voir à la cantine de la maternelle, j’ai trouvé des petits bouts qui n’avaient pas leur référent et qui étaient perdus. Je vous avoue que je suis rentrée chez moi tristounette parce que je n’ai pas vu un accompagnement au repas digne de ce que l’on doit proposer à des enfants qui entrent à l’école. C’est leur 1ère expérience en collectivité. Je pense que le moment du repas est trop important pour que l’on lésine sur ce sujet. Il y a un bon pourcentage d’anorexie à l’adolescence qui trouve leur origine dans le vécu de la cantine.
Mme Gilbert : J’y suis allée. Les enfants, ils savent, ils connaissent les intervenants. Ma fille est  en GS mais en PS, elle le savait déjà.
Mme Lahmiti : Tous les enfants ne sont pas en capacité d’avoir ces repères.
Mme Gilbert : Il y avait quand même du monde qui encadrait  dans cette cantine.
M Autret : En effet, ils ne sont pas livrés à eux même, ce n’est pas le problème. Il y a du personnel. La seule chose, c’est qu’un enfant de maternelle a besoin d’avoir une personne réfèrente . Pendant la période de repas, il n’y a plus cette référence. Il y a du monde mais personne ne sait ce qu’il doit faire réellement.
Mme Gilbert : Quand les enfants vont à la garderie, les ATSEM ne sont pas tous là. Ils vont s’adapter.
M Autret : Vous demanderez aux ATSEM et aux enseignants ce qu’ils en pensent. Ce n’est pas une impression personnelle, c’est l’impression des ATSEM et des enseignants.
Mme Thibault : J’ai reçu le personnel et le directeur (à leurs demandes) c’est difficile mais ça prend le bon chemin. Tout le monde s’harmonise pour que les enfants aient du temps de détente au niveau du temps de restauration. (Retour de M Compère 15 minutes après sa sortie remarquée) Je ne suis pas d’accord pour revenir sur les emplois du temps car je conçois mal qu’une personne travaille 48h par semaine. Elles ont les vacances scolaires mais…
M Autret : C’était une demande de la personne.
Mme Thibault : Je ne vous accuse pas, vous ne l’avez pas obligée.
M Autret : On intervient surtout pour parler de l’organisation de la cantine, où 2 ATSEM partent puis sont remplacées par deux autres ATSEM. Cela désorganise le fonctionnement et les enfants n’y trouvent pas leur compte.
Mme Thibault : C’est en mode amélioration.
Mme Lahmiti : Je n’accepte pas qu’à la cantine, on force un enfant à manger et c’est ce qui s’est produit. Je ne peux pas l’accepter.
M Brelay : Ce sera réglé demain matin.
Mme Thibault : Je suis d’accord avec toi, Nicole, et cela fait parti du recadrage prévu demain avec les intéressés. Il faut me faire remonter les informations. Des informations me sont remontées et demain il y a une action.
M Autret : La cour de la maternelle est très sale, il faudra penser à la nettoyer. Il y a une fuite sous le préau et avec le sable, les feuilles, c’est dégoutant.
M Prévost : Ca restera tant que l’on n’aura pas pris la décision de refaire le préau.
M Autret : Pourtant, l’entreprise qui l’avait installé, est déjà revenue pour réparer.
M Prévost : Oui, mais ils ont fait d’autres trous.
Mme Thibault : Tu peux nous faire remonter ces informations, car on est friand de ces remarques.
M Autret : J’ai été étonné, car en discutant avec le personnel, j’ai appris qu’ils nettoient les toilettes avec du vinaigre blanc. C’est certes un détartrant, mais pas très bon, ce n’est pas un désinfectant et ça va bousiller l’émail des toilettes.
M Brelay : Si je peux me permettre. C’était à la demande du personnel. Ils ont voulu du vinaigre blanc pour nettoyer. Ils ont du gel pour désinfecter. Je veux bien que l’on vienne me dire ça mais ça m’étonne car c’est elles qui en ont fait la demande.
M Autret : Elles n’avaient plus que du vinaigre blanc depuis 3 semaines, donc elles nettoient avec.
M Brelay : Non, non.
Mme Thibault : On a mis en place un système de gestion des stocks et on répond rapidement à leurs demandes, à elles d’anticiper leurs demandes de produits d’entretien. Maintenant si elles n’avaient plus que cela, la mairie est ouverte.

M Autret : Au niveau de la voirie, le cheminement piéton entre les 2 écoles, route de Triou, sera-t-il fait ?
M Prévost : J’ai encore relancé hier, Technisèvres, mais la boite qui doit faire le revêtement en résine n’est toujours pas venue. Mais ils ne sont toujours pas payés.
M Autret : Rue de Charcogné à Montaillon, les plots de sécurité ont été déposés cet été. Est-ce que l’on sait ce qui s’est passé ?
M Prévost : Je les ai retrouvés, je sais où ils sont et ils vont être remis. Pour la route de Charcogné qui a été refaite, l’entreprise qui a fait les travaux va revenir pour boucher les trous, qu’elle n’avait pas bouchés. Le jour où j’ai fait la réception des travaux, j’ai demandé que l’on balaie la route. J’ai constaté qu’ils n’avaient pas mis de goudron dans le milieu de la route. Je leur ai envoyé un courrier, ils vont revenir.
M Autret : Avenue Y Roullet, le passage piéton sera fait quand les agents feront la peinture.
M Brelay : Il est fait.
M Prévost : Les gens passent tellement vite qu’ils ne le voient pas.
M Autret : C’est pour cela que les plots sautent.
M Prévost : Les plots, je les ai fait remettre. Mais ils ne sont pas au bon endroit, donc on va modifier. Mais même placés sur le trottoir ils seraient écrasés.
Il y a un passage piéton qui a été fait avec une zone 30 au carrefour de Montaillon. Là-bas, c’es pareil, on ne sait pas trop comment faire.
Mme Lahmiti : On ne pourrait pas mettre des ralentisseurs.
M Prévost : Quand je vois l’effet que ça fait rue Y Roullet ! J’espère que la zone 30 sera respectée.
M Autret : Route des Picquerelles, il y a des boudins qui ont été installés pour ralentir les véhicules. Si quelqu’un passe à 50 au lieu de 30, il bousille son bas de caisse.
M Prévost : Oui, mais c’est une route communale, si quelqu’un veut faire des conneries, il peut. A montaillon, c’est une route départementale.
M Autret : Qui a fait mettre ces ralentisseurs route des Picquerelles ? Parce qu’il n’y a même pas de panneaux pour les signaler.
M Prévost : Les panneaux, ils sont à l’atelier, ils ne sont pas encore mis, mais ils sont prêts.
M Autret : Qui a décidé ces travaux ?
M Prévost : C’est le maire de Mougon. J’ai demandé au gars de la ferme de les déposer. Il a tout ce qu’il faut. Il m’a dit surtout pas. Moi, j’ai commandé les panneaux et je vais les faire mettre.
M Autret : Le mieux, c’est de poser les panneaux avant d’installer les ralentisseurs, non ?
M Prévost : C’est vrai.
M Compère : Ils ne sont pas réglementaires et ils ne sont pas à la bonne place.
M Prévost : Si, ils sont réglementaires. Bon, enfin on peut en discuter encore longtemps. Moi, ce que je veux, c’est ralentir les véhicules. Ce n’est pas que tout le monde soit content.
M Compère : Là, il y a un content pour des tas de mécontents.
M Prévost : Des tas de mécontents !! Les gens qui roulent à 30, ils sont mécontents ?
M Compère : A 30, tu ne passes pas.
M Prévost : A 30, tu passes.

M Autret : Encore 2 petites choses. Est-ce que vous avez avancé sur la biodiversité ? Y-a-t-il des actions qui vont être engagées après ce qui s’est passé cet été et les abeilles ?
Mme Le Bars : On va faire un bilan et on va voir avec le CNRS ce que l’on va faire après.
M Autret : Y-a-t-il une date pour la dernière conférence du CNRS qui avait été reportée ?
Mme Le Bars : Je n’ai pas encore de date. Ce serait au mois de décembre.
M Autret : 2ème point, plus ou moins lié à la biodiversité, Qu’en est-il du dossier termites qui est en mairie ? Dossier lancé et bien avancé par M Yvon Aimé. Tous les diagnostiques ont-ils été faits ? D’autres zones infectées ont-elles été détectées ?
Mme Le Bars : Depuis je n’ai pas entendu parler que quelqu’un soit venu en mairie.
M Autret : Car il y a des délais pour réaliser les diagnostiques et ils doivent être largement dépassés.
M Barbareau : Tous les habitants n’avaient pas fait le diagnostique dans la 2ème zone. C’est à nous de les relancer pour qu’ils les fassent.

M Barbareau : J’ai deux points à aborder. Je veux rapidement revenir sur le PV du conseil du 29 août. Je ne reviens pas sur l’intégralité, il y aurait beaucoup trop à dire. Je vais juste revenir sur le courrier que j’avais pu lire concernant Mme Sicart. Il a été écrit dans le PV que ce courrier est un courrier confidentiel.  Or, il n’a rien de confidentiel, c’est un courrier personnel, nuance, qui avait été adressé à monsieur le maire en sa qualité de chef du personnel. Par conséquent, ce courrier personnel dont j’avais fait lecture car Mme Sicart m’en avait donné l’autorisation, j’aimerais que soit noté sur ce PV les raisons de cette lecture.
Mme Thibault : Je n’apporterais aucune réponse sur la modification du PV.

M Barbareau : Une question par rapport aux APS. L’inspection académique s’inquiète. Nous faisons partie des 5% de communes qui n’ont toujours pas demandé le fonds d’amorçage, de 50€ par enfant. Il y a un courrier qui est arrivé en mairie en juillet, un 2ème en septembre. 95% des communes ont répondu mais pas Mougon. Si nous ne faisons pas de réponse avant fin novembre, nous perdrons notre fonds d’amorçage.
Mme Lahmiti : C'est-à-dire 15 000€.
M Barbareau : C’est un document en ligne qui demande très peu de temps à remplir. Ils vont nous en envoyer un dernier, mais se sera le tout dernier.
Mme Thibault : On m’avait dit que c’était régularisé…

M Barbareau : Est-ce que des réunions de commission sont prévues prochainement ?
Mme Thibault : Oui, oui, il y aura des commissions.
M Barbareau : Nous avons abordé l’éventualité d’une salle multi-activités. Peut-on imaginer la mise en place d’un groupe de travail, de réflexion ? Sachant qu’une donnée chiffrée a été faite, il y a 2 ans, qui était de 750 000 €, ce qui n’est pas disproportionné pour une commune comme Mougon. Sachant que la SMA et le centre de loisirs seraient pris en charge par la CCCB, on peut envisager une salle multi-activités.
Mme Thibault : oui
M Prévost : Faites, faites !

Mme Thibault : Dernière question.
M Compère : Je crois que je me suis prononcé pour une délibération pour le CLSH !
Plusieurs conseillers disent : On ne peut pas délibérer dans les questions diverses.
M Autret : C’est une bonne idée, mais ce n’est pas possible en questions diverses.
M Compère : "c’est une bonne idée ", mais    je vois votre bonne volonté pour faire avancer le dossier !
M Barbareau : C’est la règle, il y a des normes, c’est simplement ça.
M Prévost : On ne peut pas, c’est simplement ça. Que l’on soit d’accord là-dessus, évidemment.
M Autret : Donc la prochaine fois, vous mettrez le centre de loisirs à l’ordre du jour comme on vous l’avait expressément demandé pour ce conseil du 14 octobre et on pourra délibérer.

M Prévost : Je voulais poser la question au conseil municipal, à tous, pour qu’au prochain conseil, on parle sérieusement d’un projet pour la maison « ex-Roullet », 18 avenue Etienne Girard. Qu’est-ce qu’on en fait ? Si vous avez des idées lumineuses, je prends.
 M Barbareau : Quelle est l’enveloppe financière ?
M Prévost : C’est open !!!
Tous : oh, oh !!!
M Prévost : Je ne parle pas de prix, je parle de volonté. La décision peut-être vite prise, on la vend.
M Barbareau : Non. On va faire un projet, pas de problème.
Le conseil municipal est clos vers minuit.

Une dernière chose, venez nombreux lundi 27 octobre à la salle des fêtes de Mougon à partir de 18h pour assister au conseil communautaire et montrer ainsi l’attachement des Mougonnais au centre de loisirs.
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Compte rendu du conseil municipal du mardi 14 octobre 2014 - épisode 7

4ème point des Questions diverses sur le centre de loisirs.


Nous vous proposons l’intégralité des discussions concernant le centre de loisirs car c’est un sujet d’importance pour la commune. Certes, le texte est long, mais nous vous conseillons d’aller jusqu’au bout.

Mme Thibault passe la parole à M Compère.
M Compère : Un point qui aurait mérité meilleur traitement.
(M Compère lit le document ci-dessous)
Le Conseil communautaire de la Communauté Cantonale de Celles-sur-Belle en sa séance publique du lundi 29 septembre 2014 a pris deux délibérations :
1) Considérant que, d’une part la Communauté finance l’association à hauteur de 153 000 € sur l’année 2013
Et d’autre part selon l’article L612-4 du Code du Commerce, l’association doit se doter d’un commissaire aux comptes. Par ailleurs, la réglementation européenne sur les aides publiques à une association suppose la signature d’une convention pluriannuelle d’objectifs.
Le Conseil Communautaire a voté majoritairement le principe de la réalisation d’un audit du Centre de Loisirs, avant l’élaboration de la convention et la désignation d’un commissaire aux comptes.
2) Malgré l’argumentaire documenté et non contesté développé par Francis COMPERE s’appuyant sur :
L’existence du rapport ANATER de 2013 concluant à la nécessité d’une construction sur Mougon,
Le sérieux de l’étude effectuée et l’évidence des besoins confirmée par les statistiques de fréquentation,
Le manque de fondement et le manque de rigueur financière à commanditer une nouvelle étude.
Les élus communautaires ont majoritairement décidé d’ouvrir l’étude précitée à une réflexion sur les atouts et les inconvénients de la construction d’un Accueil des Loisirs sans Hébergement sur les communes de Mougon ou Celles-sur-Belle « en se reposant sur des éléments d’analyse objectifs et dans le cadre d’une prospective à plus de 10 ans ».
Les élus de Mougon réaffirment leur conviction de la nécessité d’une construction sur Mougon,
interpellent le Président de la Communauté Cantonale et les élus communautaires et les invitent à réfléchir aux conséquences dommageables que pourrait avoir un choix de localisation d’une construction qui ne répondrait pas aux besoins présents et futurs des familles.
M Compère : Je me suis étonné sur la formule utilisée pour parler de l’étude Anater. Si on demande, un rapport objectif, cela laisse supposer que ce rapport ne l’est pas.
Mme Lahmiti : Moi, je crois que le problème c’est la réunion du 23 juillet dernier.
M Barbareau et Autret : Laisse-le finir, laisse-le finir.
M Compère : C’est une question de politesse (le public réagit à l’intervention de M. compère)
Mme Lahmiti : Je n’ai pas de leçon à recevoir de vous.
M Compère : Ensuite, j’ai fait remarquer, parce que l’on veut faire une prospective sur 10 ans, sous-entendu, ça veut dire que les statistiques actuelles ne sont pas, ne seraient pas, comme il est démontré à l’évidence, notamment par les statistiques qu’a bien voulu me communiquer la présidente, d’une clarté évidente que Mougon se trouve sur un bassin, même Ste Blandine ou autres, last but not list.
J’ai essayé de démontrer à la CCCB, j’ai pas obtenu la majorité, que le rapport Anater et les informations de Mme la président de l’association sont éloquents. Mais la commune de Mougon a un avenir entre la zone de Niort et Mougon, il y a des infrastructures telles que l’Acclameur, l’aérodrome qui s’est à nouveau ouvert, il est question de la construction d’une grande surface. La nouvelle étude, dont on peut s’interroger sur la nécessité de l’existence, toutes ces raisons, mais j’aurais encore beaucoup d’autres raisons à développer, militent à n’en pas douter en faveur de Mougon et de sa population.
Mme Thibault relit la fin du document écrit en gras.
M Compère : Je souhaiterais rajouter qu’on demande la création d’un comité de pilotage.
Mme Lahmiti : Il existe déjà.
M Compère : Officiellement, je n’ai pas connaissance d’une délibération qui ait décidé la création d’un comité de pilotage.
Mme Thibault : On a quand même parlé d’étude complémentaire au rapport Anater, il faut que l’on soit vigilant la dessus.
Mme Lahmiti : Pendant 6 ans, je connais le souci, j’étais vice-présidente de la commission sociale, il a fallu ferrailler pour que les 2 structures (SMA et ALSH) aient de quoi fonctionner convenablement et les subventions ont augmenté et on a répondu aux besoins. Puis, il a été question de la construction, on s’est arrêté après le mandat sur la bipolarité : une construction à Mougon mais en gardant un lieu à Celles. C’est ce qui était en train de se faire.
Je sentais le danger, c’est pourquoi je m’étais présentée à la vice-présidence de l’action sociale, aujourd’hui je suis une simple conseillère communautaire. A la réunion du 23 juillet, vous êtes pile poil tombés dans leur piège. Je ne sais pas comment on va en sortir, très honnêtement, car à Celles ils ont la main mise sur tout. Mais je suis d’accord, il faut travailler ensemble. Mais là, au nom de : « je ne sais pas quoi, je sais tout, vous vous ne savez rien », le centre de loisirs à Mougon est en grand péril.
Mme Thibault : On n’a pas défendu le centre de loisirs ?
Mme Lahmiti : Non, le 23 juillet, vous ne l’avez pas défendu, il y a un compte-rendu de la CCCB où tout le monde est d’accord pour une localisation à Celles.
M Compère : Je m’en suis expliqué, notamment devant l’intercommunalité, notamment mais pas seulement, mais aussi devant la présidente du CLSH. Moi, je veux bien qu’on remue… j’ai demandé qu’on se rassemble.
Mme Lahmiti : Mais avant de se rassembler, on peut se dire les vérités et après on peut travailler ensemble, M Compère.
M Compère : J’ai repris les délibérations de la CCCB. Quand vous dites « après le mandat », c’est factuellement inexact. Puisqu’il y a une délibération de janvier 2014 dans laquelle, sur proposition de la commune de Celles, les élus communautaires ont accepté à l’unanimité la proposition d’une bipolarité à la demande de Celles.
M Autret : M Compère, il n’y avait pas eu de vote en janvier !
M Compère : Je poursuis. Il y avait un projet de construction qui avait été donné par le président de l’intercommunalité qui avait écrit au maire de Mougon le 28 mai 2013 pour faire une proposition, notamment sur des préfabriqués. Il n’y a pas eu de réponse à ce courrier.
Mme Lahmiti : Si.
M Compère : Il y a seulement une délibération en questions diverses sur cette question là. Alors, j’aimerais bien que l’on arrête ici, la polémique, qu’on arrête de se jeter à la figure les reproches des uns et des autres et qu’on avance tous unis dans un même pas, c'est-à-dire solidaires pour la défense de la construction à Mougon. Regardons pas le passé, regardons l’avenir.
M Autret : M Compère, tout le monde est d’accord ici, pour que le centre de loisirs soit construit à Mougon. C’est une évidence. Sauf que l’on part de plus loin. Nos mesures « radicales » inscrites dans le compte-rendu du 29 août car nous demandions que la délibération mentionne que nous voulions une construction sur Mougon, deviennent vos mesures. Vous aussi vous devenez « radical » à propos du centre de loisirs et je m’en réjouis. On part de plus loin, mais il faut continuer à se battre.
Maintenant, que fait-on au juste ? Une enquête a été réalisée très récemment  par les membres de l’association qui vous l’ont déposée en mairie. J’aimerais savoir ce que vous allez en faire ? Parce que cette enquête, ce sont des personnes qui mettent leur nom, leur adresse, leur lieu de travail et qui disent oui pour Mougon ou pour Celles. Quand on voit les résultats, ils sont unanimes (77 pour Mougon contre 28 pour Celles) Il faut déposer cette enquête devant les conseillers communautaires pour qu’ils sachent ce que les parents veulent. Il faut y aller, vous avez le pouvoir de le faire.
M Compère : Je vous remercie du conseil. Je pense que j’ai agi en mon âme et conscience et je n’ai que faire de vos conseils. Parce que les donneurs de leçon…
M Autret : Deuxième chose, je pense que si l’on veut rattraper les choses et que le centre de loisirs soit construit à Mougon, il faut que le projet soit concret c'est-à-dire que l’on sache exactement où on construit de façon à ce qu’on leur donne quasiment un projet clé en main. Parce que Celles, c’est ce qu’ils sont en train de faire.
M Compère : Je vous remercie encore de vos conseils. (Réactions outrées de l’assemblée et du public)
M Prévost : Je crois que nous on a un terrain de prêt alors que Celles n’en a pas. JM Roy a dit peut-être.
M Autret : Dernière chose, les arguments de Celles c’est, on a des gymnases, on a une piscine. On sait très bien que les enfants du centre ne vont pas à la piscine et que les gymnases ne sont pas ouverts au CDL. Mais ces arguments ont eu un impact sur les élus communautaires. Donc quelle est la solution ? On sait où on peut construire le CDL et bien à coté, il faut prévoir de construire un gymnase. A partir de là, leur argument tombe. Je ne parle pas d’une piscine, ce n’est pas possible pour notre commune. Mais une salle multi-activités, c’est un argument supplémentaire pour que le CDL reste à Mougon.
Mme Thibault : Quand le maire de Celles a développé ces arguments, on les a contrés.
M Autret : Il n’empêche que ce sont des arguments qui ont été entendus et appréciés par un certain nombre d’élus communautaires.
M Compère : J’ai répondu au maire de Celles quand il a évoqué cet argument : « y-a pas un gamin du CDL qui plonge dans cette piscine ».
M Autret : Je ne parle pas de piscine, ce n’est pas envisageable pour notre commune.
M Compère : Si, vous parlez de piscine.
M Autret : Non, je parle d’une salle multi-activités, pas de piscine.
M Compère : Je pense que c’est un mauvais argument. Pourquoi ? Parce que qui va financer cette salle ?
M Autret : En partie la commune, on ne peut pas faire tout financer par la CCCB.
M Compère : On a proposé la SMA, dont certains pouvaient douter quelle soit prise en compte par la CCCB. Rien n’est abouti, rien n’est gagné ce n’est qu’une décision de principe, mais on voit bien que la SMA a été reprise par  la CCCB dans le cadre de ses compétences. Il faut faire entendre raison aux élus communautaires avec des arguments sérieux pour essayer d’avoir une majorité pour avoir une construction sur Mougon qui soit financée par CCCB parce que ça relève de ses compétences.
Vous parlez de la commission d’action sociale mais il me semble que c’est plus de la compétence de la commission enfance-jeunesse.
Mme Lahmiti : Il n’y a pas de commission enfance-jeunesse. La commission sociale regroupe l’enfance-jeunesse et le partage des repas à domicile.
M Compère : Don’t act. Donc je pense que le point de la construction n’est qu’un élément du dossier. Jean-Pierre Prévost a répondu là dessus, et on a fait la proposition. Je ne sais plus si on l’a fait dernièrement à la commission, mais on l’a fait au moins en bureau communautaire. On a proposé un terrain à Mougon, c’est ça l’essentiel. Il ne faut pas que l’on commence la construction, ils nous diront : « Commencez vos constructions, ça répond pas à nos besoins, financez tout pendant que vous y êtes ». Quelles seront les subventions que l’on aura par rapport à la CAF si ça ne répond pas aux besoins, aux aspirations etc. On n’aura pas fait avancer le schmilblick. Je dis qu’il faut voir le problème dans sa globalité. Je ne rejette pas totalement, mais je dis, ça doit être qu’un argument parmi d’autres. Un argument certes important, parce que comme l’a dit Jean-Pierre, on a une avance sur leur terrain qui ne répond pas forcément aux normes, qui n’est pas forcément constructible. Moi, je ne le connais pas physiquement. Je crois qu’il va falloir mener une entreprise de conviction de tous les élus. Y’en a qui ont déjà douté, ou qui se posent des questions, parce que c’est la 1ère fois qu’ils entendaient ces arguments là, notamment de la fréquentation. Ils l’ont découvert.
Quand vous me demandez sur les statistiques, j’ai commencé à prendre des contacts à titre personnel vis-à-vis de certains élus communautaires pour les alimenter en informations. Je ne reste pas les bras dans le lit.
M Autret : C’est très bien.
M Compère : C’est pour ça que je me suis peut-être offusqué un peu vite de vos conseils qui arrivent un peu tard.
M Autret : Non, ne dites pas qu’ils arrivent trop tard, vu la situation.
M Compère : Si, puisque je m’emploie quotidiennement à essayer de faire avancer le dossier. J’aimerais bien que l’on parle dans le même sens ;
M Autret : On est bien d’accord : « parler dans le même sens » pour le CDL. Mais quand je parle de construction, je ne parle pas de construire le CDL à la place de la CCCB. Je vous dis d’apporter d’autres arguments. Vous n’avez pas compris. Qu’il y ait un terrain proposé par Mougon, c’est très bien, c’est un argument de poids, mais si on veut avoir un autre argument pour contrer celui de Celles (leur terrain est derrière l’école à proximité des gymnases et pas loin de la piscine). Nous, on a le stade, on n’aura pas de piscine, mais à la fois pour le CDL et pour les écoles, c’est un argument de plus pour dire qu’une salle multi-activités à toute sa place à Mougon. Maintenant, si vous ne voulez ni aller chercher les subventions nécessaires, ni même vous poser la question, tant pis pour Mougon.
M Compère : Je me suis déjà posé la question et je vais vous répondre. Il ne faut pas prêcher pour notre chapelle mais pour des intérêts communautaires.
Mme Lahmiti : C’est ce que nous avons fait. Nous avons agi pour l’intérêt communautaire, celle des familles et des enfants et cela depuis plus de 15 ans.
M Prévost : Beaucoup plus que cela. Moi, je dis que le meilleur argument que l’on a, c’est l’association du CDL. C’est ça notre argument, tout le reste c’est de la broderie. L’association, c’est ça que l’on veut défendre. Si le CDL s’en va à Celles, il n’y a plus d’association.
M Compère : Je vais mettre un bémol, tu as en partie raison, parce que qu’est-ce qui se trame, c’est S Cousin et P Germain. Et j’aime autant te dire qu’aux yeux de P Germain, à mon avis, l’association, ça lui fait pas un grand effet et je pense qu’il a dans l’idée de la faire disparaitre. Je me demande si l’audit, c’est pas la manière d’y arriver.
Mme Lahmiti : Pourquoi alors avez-vous voté pour l’audit ?
M Compère : Personnellement, si j’ai voté pour, j’ai choisi cet angle d’attaque, c’est peut-être une erreur. J’ai dit que rétrospectivement, je me suis demandé s’il n’y avait pas une stratégie derrière la tête. Pour moi, quand j’ai vu dans le rapport Anater, j’ai dit que j’avais confiance dans le sérieux  de la gestion financière de l’association. Pour moi, l’audit était peut-être financier mais aussi organisationnel. De ce point de vu là, il me semblait ne pas paraître comme étant à risque, d’autant plus que j’ai vu que Anater dressait des louanges à l’association.
M Autret : C’est pour cela qu’il fallait voter contre l’audit.
M Compère : C’est la raison pour laquelle pour donner plus de poids, parce que le procès que l’on pouvait faire c’est de dire : « Vous Mougon, vous êtes contre tout, parce que vous êtes des élus mougonnais, avec une vision étroite et de chapelle, de voir que pour votre commune ». C’est la raison pour laquelle j’ai accepté ce point de l’audit pour mieux mettre en valeur l’opposition à une nouvelle étude sur la localisation du CDL. De toute façon vous y étiez à la réunion de la CCCB, vous avez entendu mes arguments.   
Mme Lahmiti : Ecoutez M Compère. Profitez-en. Je vous félicite de la présentation que vous avez faite ce jour là, car elle a été claire. Mieux que le budget aujourd’hui (on peut plaisanter).
M Autret : Par contre on ne comprend pas vos votes.
M Compère : Ce qui compte c’est que tout le monde soit sur la même longueur d’onde et se batte bec et ongle et tirer la charrette dans le même sens.
M Autret : Y compris en communauté de commune, parce que tous les élus de Mougon n’ont pas été unanimes et n’ont pas soutenu le CDL comme il aurait fallu.
Mme Thibault : Non, je ne suis pas d’accord. On reste sur des idées générales, sinon je clos le conseil.
M Autret : Je n’ai cité aucun nom.
Mme Lahmiti : Je suis d’accord avec Evelyne, au prochain conseil municipal, on demandera à monsieur le maire pourquoi il s’est abstenu.
Mme Gilbert : Concernant la commission sociale, je vous invite à vous inscrire, car j’ai téléphoné pour m’y inscrire et tout le monde peut s’y inscrire. On a parlé de cet audit, le meilleur levier, c’est les familles.
Mme Lahmiti : le 27 octobre, il y a le conseil communautaire à Mougon, il faut dire aux gens de venir. A fressines, il y avait du public et les élus n’ont pas l’habitude et ils ont été impressionnés. Je pense que c’est aussi comme cela, en étant tous présents, que l’on fera entendre notre voix.
Mme Gilbert : Par rapport à l’enquête, l’avis des familles, ça peut faire bouger les choses et effectivement il faudra être présent.
M Compère : J’entends bien qu’il faut peut-être du monde. Mais je dis aussi prudence c'est-à-dire ne soyons pas maladroit pour arriver à quelque chose qui va se retourner contre nous. Parce que si les élus communautaires sentent qu’il y a une pression publique, je suis d’accord, mais ça se manie progressivement…
M Autret : Donc on ne fait rien, on attend ?!
M Compère : C’est pas ce que j’ai dit.
Mme Lahmiti : Si.
Mme Gilbert : On m’en a parlé parce que cela a marché dans d’autres communes.
M Barbareau : On peut aussi se poser la question de l’intérêt de M Roy pour le CDL qui n’a jamais voulu recevoir la présidente de l’association.
M Compère : Je considère que l’association est un atout essentiel pour la construction du CDL à Mougon. Parce que c’est l’association qui est en contact direct avec les parents, c’est elle qui a toutes les informations, toutes les argumentations. Mais croyez bien que P Germain ou Roy, l’intérêt qu’ils portent à l’association, eux, leurs idées, c’est de faire entrer la gestion du CDL sous management communautaire. Si jamais on arrive à ça, on pourra bien hurler, faire les 400 coups, on arrivera plus à rien. C’est pour ça que j’ai dit que l’association représente un intérêt essentiel. Mais faut pas rêver, l’association c’est pas parce qu’elle existe, que les Roy, Germain et Cousin vont tomber en pamoison dans les bras de l’association.
Mme Thibault : On va clore le débat sur le CDL.
M Compère : C’est dommage parce que c’était le sujet le plus intéressant de la soirée.
M Autret : Il ne fallait pas le mettre en questions diverses alors !! C’est vous qui faites l’ordre du jour, quand même. On vous l’avait expressément demandé.
M Prévost : Ce qui est important c’est maintenant qu’est ce qu’on fait ?
M Autret : On est d’accord, c’est ce que l’on a essayé de vous dire.
M Prévost : Il faut quand même déposer à la communauté le vœu des familles.
M Autret : Oui, c’est ce que l’on vient de proposer.
M Compère : Ce que je propose dans l’immédiat, parce que la stratégie se sera la bagarre de l’information. L’information que l’on recueille et celle que l’on communique.
M Prévost : Là, on peut communiquer la 1ère : l’enquête de l’association auprès des familles.
M Barbareau : Pour l’information, on n’aura pas la même entrée : nous on aura l’entrée des familles, Celles aura l’entrée structures.
M Compère : Je continue…
M Barbareau : M Compère, je peux parler 30 secondes, vous avez pris la parole toute la soirée.
M Compère : Chaque fois, vous me coupez la parole.
Mme Lahmiti : C’est pas juste !!! (rires dans l’assemblée et le public)
M Compère : La proposition que je fais, pour être au courant et faire pression aussi, c’est qu’il y ait un comité de pilotage dans lequel siègent des élus de Mougon.
Mme Gilbert : C’est le cas à la commission sociale… (M Compère coupe la parole à Mme Gilbert).
M Compère : Je demande (répété 3 fois) que dans la délibération il y ait la demande d’un comité de pilotage, car demain midi, je participe à un bureau communautaire et croyez-moi, je ne remettrai pas les bras dans le lit. Demain, je demanderai ce qu’il en est de l’audit et je porterai les doléances du conseil municipal de Mougon qui réclame qu’il y ait des membres de Mougon qui siègent dans le comité de pilotage.
Mme Lahmiti : Au dernier conseil communautaire a été voté un accord de principe, on attend le cahier des charges. Donc, il va falloir demander le cahier des charges de la 1ère étude pour dire : c’est la même chose. Il faut réussir à ce que cette enquête ne se fasse pas, même chose pour l’audit.
M Compère : Comment vous faites pour que ça ne se fasse pas ?
M Autret : Vous leur présentez l’enquête des parents.
M Compère : Et bien, allez-y.
Mme Lahmiti : Non, c’est vous qui pouvez agir. Vous êtes élus à la CCCB et vous participez au bureau communautaire.
M Compère : Il ne faut pas donner l’impression aux élus qu’ils ont la pression. Peut-être qu’il faudra mettre la pression, la pression des parents.
Mme Lahmiti : Mais si, il faut mettre la pression.
M Compère : Il y a eu un vote qu’on le veuille ou non, que ça nous plaise ou non. Moi, je suis un démocrate et je me plie devant la loi de la majorité.
Mme Thibault : On va arrêter là sur ce sujet. Si nous n’avons pas le temps de répondre à toutes les autres questions, vu l’heure tardive. On arrête à minuit.
M Compère range ses affaires, se lève, part .
Nous vous relaterons la fin du conseil dans notre dernier épisode qui sera, promis, plus court que celui-ci !




 
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