Aujourd'hui

La galette citoyenne

Venez nous rejoindre

Pour partager un moment 

de convivialité et d'information

A tout à l'heure à 18 heures

à la salle des jeunes

J'aime la galette...

 J'aime la galette
Savez-vous comment ?
Quand elle est bien faite
Avec du miel dedans
Tralalala lalala lalère
Tralalala lalala lala 

Nous mangeons la galette 

le samedi 31 janvier

à 18 heures

à la salle des jeunes 

 

Le conseil municipal du 28 janvier 2015

La majorité a imposé le huis clos

Le public présent a du sortir

La démocratie est en danger 

à Mougon

A vos agendas

Mardi 27 janvier 2015 à 18 heures

Conseil communautaire

à la salle d'animation du Lambon

*********

Mercredi 28 janvier 2015 à 20h30

Conseil municipal

Mairie de Mougon
 

Huis clos

Le mot est sans surprise..... 

Non , non, ce n'est pas une redite même si vous avez une impression de déjà lu ( voir le quizz d'été en cliquant) : nous avons eu le « 8-clos » divertissant dont les conséquences assez funestes pour la commune sont connues de tous maintenant ( sinon, renseignez-vous) mais aujourd'hui …. c'est le huis clos qui nous intéresse et même.. .  nous préoccupe !

Il faut remonter dans le temps, au delà de juillet 2014 donc, pour saisir dans toute sa dimension concrète la locution qui nous est offerte. Pouah !! encore une vieillerie étymologique ...

Et oui : L'« huis » c'est au XVI eme siècle «l'entrée, la bouche » puis la « porte » et on lui accole bien vite finalement l'adjectif « clos » au XVIIeme pour signifier que les « portes sont fermées ». Bouclez tout !!! Tout est dit et il est inutile de chercher un quelconque sens métaphorique, métonymique, allégorique tardif qui nous éloignerait de la réalité du sens : les portes sont fermées, vous n'entrerez point ici ( fussiez vous géomètre... )

Et alors se dit le castor ?

Et ben quoi se dit le pingouin ?

Bon ...se dit le mouton.

Mais puisque nous ne sommes pas immensément bête on se demande si les décideurs du huis clos n'auraient pas, par exemple,   récemment (re)lu la pièce de Sartre ( Huis clos 1943) .... et retenu cette seule formule sacrément réconfortante, quoique mal comprise souvent, pour ce type de décision : «  L'enfer c'est les autres » et du coup jeté l'anathème sur les principes de la démocratie ( mais  on n'ose y croire  !!!! )

Et puis …..

…. WHAT ELSE ???

Lorsque ce qui devrait être public devient privé et lorsqu'à l'inverse ce qui mériterait sans doute d'être un tout petit peu privé est complétement ouvert au public ( LOL LOL LOL MDR MDR MDR J'AIME J'AIME J'AIME PTDR PTDR PTDR ) , on se demande un peu dans quelle société on vit.....et dans quelles mesures ses acteurs majeurs ( dans le sens de ceux qui agissent, parce qu'ils sont élus par exemple ) assument leur responsabilité et envisagent le débat démocratique…..à moins qu'il ne s'agisse au mieux de comédiens, et au pire … de marionnettes.

Laissons les portes ouvertes !!!

Pour annoncer le mot de demain

Le prochain conseil municipal est annoncé

Le blaireau

La Nature, parce qu'elle est une préoccupation Majeure de notre Commune particulièrement «Scrupuleuse » de la Biodiversité, des Coccinelles, du Hérisson, des Mésanges, des Abeilles et aussi du petit Lièvre endormi, bercé dans les bras du chasseur attendri et résolument attendrissant dans sa pose sont  une incitation à scruter un petit moment les champs sémantiques et lexicaux   de la faune et de la flore !! Une rigolade quoi ! ... pour déjouer la mascarade...

Qu'en est-il donc du blaireau ?

             

Un premier petit constat : l'animal a bien moins mauvaise presse que son alter ego humanoïde qui pose, lui, pourtant,  dans le journal tous les quatre matins....

             

Le blarel, le blariau, bref,  aujourd'hui le blaireau est un petit animal carnassier à quatre pattes qui se distingue par son pelage clair sur le dos et foncé sur le ventre.  On sait de l'animal que ses jeux sont constitués de roulades, bousculades, courses poursuites, « empoignades à la nuque », « emboîtements de mâchoires », « tentatives de grimper aux arbres », etc., avec souvent des vocalises de type staccatos (évoquant parfois un petit rire), couinements, grognements, soufflements ou ronronnements, et des attitudes spécifiques (« aplatissement sur le sol ou au contraire dos arqué et poils hérissés).(CF wikidepia)  Bref c'est un animal sur lequel nous avons en réalité, nous,   bien peu à vous apprendre....

            

 D'un point de vue métaphorique, en revanche, constatons que son statut de « sage » s'est bien dégradé dans les textes depuis le Roman de Renart ( XII- XIIIeme siècles), dans cette grande fresque animalière satirique visant les classes dirigeantes, Blaireau, le cousin de Goupil, faisait figure de sage....et oui !! Mais tout se perd, compère Grimbert  …(on peut relire  le roman de renart )

            

 La sagesse a laissé place aujourd'hui aux blaireaux du quotidien, ils sont banals... mais en interrogeant les jeunes nous pouvons préciser notre approche :   le blaireau est celui qui « se la joue,  fait semblant d'être au courant, d'être branché , de savoir quand il ne sait rien, il se manifeste par une place de choix dans la hiérarchie  des «  des m'as-tu vu »... »

 Du blaireau performant en vélo ( Bernard Hinault)  à toutes ses autres représentations :  "avec casques, sans casques, sans chevaux, sur motos, hurlants, en autos, sifflants, tirailleurs, comploteurs, volants, à genoux, creusant, se défilant, caracolant dans les sentiers, pétaradant... " ( merci Céline )  laissons libre cours à notre imagination…nos visions du BLAIREAU incarnées  peuvent trouver   place....  

            

 Enfin, pour saluer les dessinateurs de Charlie Hebdo  nous vous proposons d’envoyer vos images trouvées du « blaireau  idéal »   en dessin, caricatures  et  Bd !

                                                 

Heureuses trouvailles à tous ! Et bons rires ! 

Pour le mot de demain

Cliquer ici pour découvrir l'ensemble du travail de meybeck, auteur de cette BD

Une nouvelle page pour revenir sur certains dossiers

En direct de la boulangerie

Nous formulons un voeu

Je suis charlie

 La liberté d'expression est l'oxygène d'une société qui va de l'avant,
Elle permet de servir au mieux l'intérêt général


A la suite des fusillades terroristes qui ont fait 17 victimes en France cette semaine, dont douze au siège de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, six nouveaux rassemblements républicains sont programmés ce dimanche en Deux-Sèvres :
à 11 h devant la mairie de Fors,
à 11 h 45 au monument aux morts de La Crèche,
à 12 h devant les mairies de Celles-sur-Belle
à 12 h devant la mairie de Brioux-sur-Boutonne,
à 14 h 30 devant celle de Chef-Boutonne
à 15 h devant la mairie de Prahecq.
(Paru dans la Nouvelle République)

Maux, Mots

On panse nos maux, 

On pèse nos mots 

On a envie de reprendre Cabu 

 

 Cabu Peut-on, encore, rire de tout 2012 ( le cherche midi)

Le SCOT du Pays Mellois

SCoT signifie Schéma de Cohérence Territorial et est un document d'urbanisme et un outil de planification intercommunal créé par la loi "Solidarité et Renouvellement Urbains" du 13 décembre 2000.

Le Pays Mellois s'est engagé dans cette démarche en 2013 : la phase diagnostic arrive  à son terme et une réunion auprès des élus de la communauté cantonale de Celles était organisée hier (lundi 5 janvier 2015).

Son influence sera considérable sur notre quotidien. Il est donc important de se tenir informé et de participer à  son élaboration.

 Pour cela, n'attendez pas !!

Cliquez ici et le Syndicat Mixte du Pays Mellois met à disposition toutes les informations utiles et nécessaires.

Pensez à réserver  l'une des deux soirées suivantes :

• Le jeudi 22 janvier 2015 à la salle Robert Minot (Cour de la mairie – Foyer rural) à Lezay à 18h30

• Le vendredi 23 janvier 2015 à la salle du temps libre à Brioux-sur-Boutonne à 20h00

Le Syndicat Mixte du Pays Mellois organise des réunions publiques à ce sujet. 

Mot rire : Amis lecteurs, que cette année vous apporte le bonheur, la joie et aussi … le pouvoir de rire !

Quelle grande histoire que celle du rire de ses origines à nos jours ….

Sans remonter à l'Antiquité où le rire est déjà considéré comme une faculté humaine physique , intrinsèque (« Aucun animal ne rit sauf l'homme » Aristote), nous pourrions partir du Moyen Age pour considérer les différents qui animent durant des siècles et jusqu'à nos jours la place du RIRE dans la société :

D'abord jugé diabolique du IV au Xeme siècle, le rire fut réprimé par les législateurs des règles monastiques : «  Le rire est la pire chose qui puisse sortir d'une bouche humaine ! » observe l 'historien Jacques Le Goff pour parler de cette époque dans son essai Jésus a-t-il ri ? (1992) ( nous ne sommes plus au moyen age.... pourtant... pourtant.... ) .

Au XII et XIIIeme le rire permet une libération relative « on s'aperçoit des ridicules, on se plait à la satire et à la parodie » , c'est une preuve de raffinement et déjà le début d'une contestation face au bloc installé ( Ah... et puis après c'est fini...??? que nenni !) .

A partir du XIVeme siècle en pleine guerre et désolation apparaît le rire programmatique et débridé à travers le carnaval : nous y reviendrons un peu plus loin …car notre « petit programme hebdomadaire» rejoint un peu ce but...

Les débats autour du rire au Moyen age sont très bien résumés dans le récit de Eco Le nom de la Rose où les sinistres pères Jorges, les pères fouettards, les croque mitaines, les croque morts, les bonnets de nuits, les rabats la joie, les pisse froid, les éteignoirs, les fâcheux, les censeurs, hommes ou femmes, sont là pour nous rappeler que le rire est forcément....satanique !! Mais en voulant bâillonner l'expression des rieurs ils redonnent paradoxalement et avec un vigueur étonnante l'expression de joie aux hommes qui en seraient privés devant quelques décideurs au crédit parfois douteux...mais dont la couronne est bien enfoncée dans le crâne. Il s'agit de ceux- là mêmes qui donnent matière à rire... Car effectivement on ne rit pas de n'importe quoi ….ou qui... et les cibles du rire sont vraiment aisées à trouver, elles s'exposent, prennent la pose pourrait on dire et s'offrent à tous les regards citoyens !

Concevons, toutefois, comme Erasme que le rire enlaidit le visage, lorsqu'il est forcé, il métamorphose l'être «  il y en a qui en riant semblent hennir: c'est indécent. Nous dirons autant de ceux qui rient en ouvrant horriblement la bouche, en plissant les joues et en découvrant toute la mâchoire : c'est le rire d'un chien »  [… enragé ???? ] (Érasme Traité de civilité puérile (1530) ou Le savoir-vivre à l’usage des enfants ).

 

Prenons pour exemple les masques du théâtre comique grec et latin et même népalais : Cliquez sur les trois mots soulignés pour les découvrir.

Les prototypes sont sidérants...

   

Mais pourquoi rions nous ?

Parce que « rire est le propre de l'homme » ce serait presque inhumain de s'en priver ! En prenant le parti de Rabelais, l'homme qui rit affirme aux tristes sires sa volonté toute humaine d'être et de surcroit libre de penser par lui même et en société. Dans ce sens il rejoint aussi, bien plus tard, Bergson et sa théorie sur les mécanismes qui provoquent le rire, à savoir : la raideur, « la fameuse mécanique plaqué sur du vivant » qui rend totalement surprenantes d'abord et ensuite fatalement prévisibles les farces non voulues de celui ( ceux) qui déclenchent le rire par des postures de « raidissement contre la vie sociale » . … La répétition ( le comique de répétition) ne fait qu'augmenter le plaisir du rieur, c'est une évidence, et ce dernier devient avec bonheur le transcripteur de ce qui se déroule sous ses yeux...

Dans une démarche consciente cette fois, le rire remplit une fonction libératrice depuis déjà fort longtemps et cela même face aux événements les plus affligeants ( Le Carnaval joue  ce rôle primordial au Moyen age : il ouvre des vannes vitales à l'être social dans un ordre insupportable 365 jours par an ) . L'autorité s'en accommodait car les liesses rieuses étaient un contrepoids nécessaire aux diktats .

Enfin, demandons-nous un instant pourquoi Aristophane, Rabelais, Molière, La Fontaine, Voltaire, Jarry, Chaplin, Prévert, Ionesco, Brassens, Desproges... ont voulu nous faire rire ? et ce sera déjà le début d'une réponse face au sinistre vide bredouillant environnant...

Demain, le mot de la semaine !!

Nous empruntons à Rabelais, son avis au lecteur

Amis lecteurs, qui ce livre lisez,
Despouillez vous de toute affection ;
Et, le lisant, ne vous scandalisez :
Il ne contient mal ne infection ;
Vray est qu'icy peu de perfection
Vous apprendrez, si non en cas de rire ;
Aultre argument ne peut mon cueur elire,
Voyant le dueil qui vous mine et consomme
Mieulx est de ris que de larmes escripre,
Pour ce que rire est le propre de l'homme.

Rabelais Gargantua Avis au lecteur 1542

Pour lire la traduction, cliquez ici