Sur les 3 points suivants (n° 3, 4 et 5), nous
irons à l’essentiel. Nous intégrons le document officiel et nous vous narrons
l’essentiel des commentaires. Le point n° 6 est retranscrit.
3ème point de
l’ordre du jour : Mme Thibault donne la parole à
M Compère qui lit le document encadré ci-dessous :
Mutualisation des moyens d’urbanisme
La loi Alur (n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au
logement et un urbanisme rénové) met fin
au 1er juillet 2015 à la mise à disposition gratuite des services de l’Etat
pour l’instruction des autorisations d’urbanisme dans les communes appartenant
à des communautés de plus de 10 000 habitants.
Cette évolution affecte de très nombreux territoires qui doivent
rapidement prendre le relai. Les communes concernées doivent s’organiser pour
créer localement un service d’instruction ou étendre le périmètre de services
préexistants.
L’évolution de ce service de l’Etat, initialement prévu pour une période
transitoire lors de la décentralisation de l’urbanisme et du droits des sols en
1983, s’inscrit dans un mouvement engagé depuis près de 10 ans, marquant la
volonté de voir les collectivités locales pleinement responsabilisées sur le
droit des sols et répondant à l’impératif de réduction du déficit budgétaire,
souligné dans le rapport de la Cour des comptes de juillet 2013 qui conseille
alors à l’Etat de ne «fournir ce service qu’aux communes et communautés qui le
nécessitent».
Ce que dit la loi (Extrait de l'article l.422-8 du code de l’urbanisme
modifié par l’article 134 de la loi Alur) : « Lorsque la commune comprend moins
de 10 000 habitants et ne fait pas partie d’un EPCI regroupant 10000 habitants
ou plus, ou lorsque l’EPCI compétent regroupe des communes dont la population
totale est inférieure à 10 000 habitants, le maire ou le président de l’EPCI
compétent peut disposer gratuitement des services déconcentrés de l’État pour
l’étude technique de celles des demandes de permis ou des déclarations
préalables qui lui paraissent justifier l’assistance technique de ces services.
Pendant la durée de cette mise à disposition, les services et les
personnels agissent en concertation avec le maire ou le président de
l’établissement public qui leur adresse toutes instructions nécessaires pour
l’exécution des tâches qu’il leur confie. En outre, une assistance juridique et
technique ponctuelle peut être gratuitement apportée par les services
déconcentrés de l’État pour l’instruction des demandes de permis, à toutes les
communes et EPCI compétents. »
Les collectivités qui bénéficiaient jusqu’ici partiellement ou
totalement du service de l’État devront innover dans des organisations locales
en misant au choix sur une solidarité entre communes, sur une organisation
communautaire, sur une instruction mutualisée dans un cadre plus large
(syndicat du SCoT…).
Dans ce contexte de désengagement progressif de l’Etat, il s’agit de
faire un état des lieux de l’existant en matière d’instruction des
autorisations d’urbanisme au niveau de chaque commune concernée, de définir le
périmètre d’intervention en fonction des spécificités du territoire et des
arbitrages des élus, de proposer la création d’un service instructeur mutualisé
au niveau intercommunal par le biais d’une convention entre les communes et le
service instructeur après identification de ce nouveau service en terme de
taille, coût et place dans l’organigramme.
Le président de la Communauté de
communes propose que les communes disposant d’un PLU s’organisent localement,
dans le cadre d’une première étape, avec les ressources et les compétences
locales.
Cette mutualisation des moyens s’articulera avec l’intercommunalité,
permettant parallèlement d’apporter des réponses à l’insistance de l’Etat sur
la mutualisation et la rédaction d’un rapport (état des lieux et perspectives
sur 6 ans) sur la base duquel sera articulée une partie de la dotation globale
de fonctionnement (DGF) de l’intercommunalité et des communes.
Ce qu’il faut retenir : Les documents d’urbanisme (permis de construire…) seront
toujours instruits par la commune de Mougon. Mais la commune de Celles met à
disposition de la CCCB une « experte » en matière d’urbanisme
qui apportera ses connaissances et son expérience sur des dossiers d’urbanisme
difficiles ou sensibles.
4ème point de
l’ordre du jour : Mme Thibault donne la parole à
M Compère qui lit le document encadré ci-dessous :
La taxe d’aménagements (code de l’urbanisme art.
L.331-1 et suivants.
Pour rappel, depuis le 1er mars 2012, la Taxe d’Aménagement
s’est substituée à la taxe locale d’équipement (TLE) et à la taxe
départementale des espaces naturels et sensibles (TDENS).
Elle s’applique aux demandes d’autorisations et aux déclarations
préalables (opérations de construction, de reconstruction et d’agrandissement
des bâtiments, installations ou aménagements de toute nature qui nécessitent
une autorisation d'urbanisme hors cas d’exonération).
Au 1er janvier 2015, elle remplacera également la participation pour
voirie et réseaux (PVR), la participation pour réalisation de parcs publics de
stationnement, la participation pour raccordement à l’égout et le versement
pour dépassement du plafond légal de densité.
La taxe d’aménagement est constituée d’une part communale et d’une part
départementale
Pour la part communale, la municipalité fixe librement le taux dans une
limite de 1% à 5% par délibération du conseil municipal. A titre d’information,
il est rappelé que le conseil municipal de Mougon a fixé cette taxe à hauteur
de 3% dans sa séance du 24/11/2011 (n°2011/041).
De même, la taxe d’aménagement est instituée, pour la part
départementale, par délibération du Conseil Général qui a statué pour un
montant de 2,5% dans sa séance du 14 novembre 2011 (3a).
Monsieur le Maire expose que la Communauté de Communes dans le cadre de
ses activités participent à l’aménagement et à l’équipement de son territoire,
plus particulièrement, sur les zones d’activité d’intérêt communautaire. La
Communauté de communes de Celles-sur-Belle engage massivement ses moyens
financiers, techniques et règlementaires pour générer l’implantation et le
développement d’activités économiques sources de nouvelles recettes fiscales
(taxe foncière, taxe foncière non bâti) et de Taxe d’aménagement. Dans les
zones d’activités d’intérêt communautaire, le produit de la taxe d’aménagement
est donc perçu par la ou les communes d’implantation alors que la Communauté de
Communes intervient financièrement, il est donc proposé d’introduire un
mécanisme de reversement du produit de la Taxe d’aménagement à la zone
d’activité d’intérêt communautaire vers le budget de la Communauté de communes.
Le Conseil Municipal,
VU le CGCT et notamment son article L2121-29,
Vu le code de l'urbanisme et notamment ses articles L. 331-1 et
suivants,
VU la loi n° 80-10 du 10 janvier 1980, permettant les reversements
conventionnels entre communes et communautés,
DECIDE du principe de reversement au budget communautaire du produit de
la Taxe d’aménagement perçue par la commune au titre des opérations de
construction, reconstruction et agrandissement des bâtiments réalisés sur la
zone d’activité communautaire à compter du 1er janvier 2015 et pour une durée
de 25 ans
DECIDE d’exonérer les abris de jardins soumis à déclaration préalable
AUTORISE Monsieur le Maire à signer les conventions de reversement du
produit de la Taxe d’aménagement
CHARGE Monsieur le Maire de réaliser toutes formalités utiles.
Après quelques discussions sur les abris de jardin, la proposition
est votée à l’unanimité.
5ème
point de l’ordre du jour : Donation d’un terrain. Mme Thibault présente le sujet (voir document
ci-dessous).
Monsieur et Madame Yannick BLANCHARD propose, par courrier en date du 30
septembre 2014, la rétrocession à titre gracieux d’une partie de la parcelle
C416 (sur laquelle se situe le sentier de la vallée sèche). Ils demandent à la
commune une prise en charge totale des frais de bornage résultant de la
division.
La parcelle rétrocédée représente environ une superficie de 2450 m² et est située le
long de la parcelle cadastrée C 1298. Un plan est annexé à la présente.
Je vous propose :
- d’approuver cette rétrocession
- de
m’autoriser à signer toutes les pièces s’y rapportant, notamment l’acte
authentique
Le Conseil Municipal après délibéré et à l'unanimité des membres
présents :
APPROUVE le rapport du maire, et le charge, en tous points, de son
exécution.
Transmission : Conservation des hypothèques.
M Barbareau propose de semer une prairie
fleurie sur cette grande parcelle pour favoriser la biodiversité et limiter les
travaux d’entretien.
Cette proposition est votée à
l’unanimité.
Cette photographie vous permet de situer le terrain,
il se trouve dans la continuité des terrains de la commune dans la vallée
Sèche.
On voit à l’arrière plan, le
grand chêne et sur la droite les bâtiments des ateliers communaux.
6ème point de l’ordre du
jour :
Point sur CUI. Mme Thibault donne la parole à Mr Prévost.
M Prévost : Au dernier
conseil, on avait parlé du recrutement des CUI, dont un aux espaces verts au
service technique. Il s’est trouvé que pour différentes raisons, je ne
rentrerai pas dans les détails, si quelqu’un veut avoir des détails, les conseillers,
je le ferai mais pas en public, parce que je ne veux pas parler des gens
nommément pour des raisons…parce que je ne veux pas étaler la vie des gens.
C’est vrai qu’il ne correspondait pas du tout. Il a été mis fin à sa période
d’essai de 15 jours malgré les démarches qu’on a fait. Il a été recruté une
autre personne pour le même poste qui nous a été proposée par Pôle emploi, le
même travail, le même temps. Ca faisait partie des quatre ou cinq dossiers
personnels qui nous avaient été transmis pour le recrutement des CUI. On a
signé un contrat de 1 an. Voila, il a plus de 60 ans. Il nous avait été envoyé
par Pôle Emploi, il correspond au poste , il avait tous les critères. Après, il
fallait bien faire un choix. On arrive au bout de la période d’essai à la fin
de la semaine. Je pense que l’on va le garder.
M Barbareau : Tu disais
qu’il y a avait des postulants de Mougon ? Ils n’ont pas été retenus car ils ne
correspondaient pas au profil du poste ?
M Prévost : Tout à fait.
Il faut bien faire un choix. C’est des décisions qui ne sont pas faciles à
prendre non plus.
M Autret : Et vous avez
des informations sur les règles
concrètes concernant les CUI ? J’ai cru comprendre que ce n’était pas si
simple .
M Prévost : C’est pas si
simple que ça. Il y a des gens qui sont en fin de droit, des jeunes, des
beaucoup plus vieux qui ne peuvent pas prendre leur retraite. C’est là que l’on
s’aperçoit qu’il y a vraiment des cas.
M Barbareau : Et c’est maximum
24 mois pour le contrat ?
M Prévost : C’est 20
mois maximum. Là il a été recruté pour 12 mois, renouvelable 1 fois avec un
maximum 20 mois ; En ce moment, il est au service technique, on en a trois dans ce
cas.
Mme Thibault : Pour les
plus de 50 ans …
Mme Lahmiti : … on peut
aller jusqu’à 3 ans.
M Prévost : Pour
l’instant, le nouveau contrat est de un an.
M Autret : En
contrepartie de l’aide financière de l’Etat, il y a des obligations par rapport
à ces contrats CUI. ? C’est ce que j’ai compris. Il y a des règles
relativement strictes… à priori, il y a une formation obligatoire ?
MmeThibault : Des
obligations de formation ?
M Prévost : Où
est-ce-que tu as vu ça ?
M Autret : Sur des
documents de Pôle emploi.
M Brelay :
Pour tous les métiers …
M Autret : J’ai vu sur cela
pour les contrats CUI en général. Il n’y avait pas de spécificités sur tel ou
tel métier. Après, il est vrai qu’il y avait des formations en interne mais aussi
des propositions de formations plus générales.
M Prévost : A Pôle
emploi, il n’ y avait strictement rien.
Mme Thibault :
ça dépend du statut de la personne.
M Autret : et
aussi de l’âge ?
M Prévost : Il faut
remplir tous les critères. Il y a rien d’autre . Moi, j’ai rien d’autre.
M Brelay : Moi je
suppose que Pôle emploi donne toutes les infos à l’embauche d’une personne.
M Prévost : Pôle emploi,
c’est eux qui m’ont donné le contrat, qui me l’ont fait passer, qui m’ont passé
les documents obligatoires. Y’avait pas ça, c’est certain.
Mme Lahmiti : La
formation est fortement conseillée et je dirais d’un point de vue moral, on
emploie une personne donc il faut la former car son salaire est pris en charge
et remboursé peut-être jusqu’à 90% par l « Etat donc c’est un
tremplin pour une insertion un peu durable : dans CUI, il y a Insertion.
M Prévost : Mais dans le
cas présent, il ne va pas être recruté par la commune. Ca a déjà été fait :
il y a un CUI cette année qui a été converti en emploi.
Mme Lahmiti : Quand la
formation peut être un tremplin, pour une insertion durable, il faut le faire.
Par contre, on ne peut pas les obliger à partir en formation. Mais quand il y a une demande du salarié il faut la
satisfaire.
M Prévost : oui ! à
la demande du salarié. Mais l’Etat, pour les CUI, nous oblige en rien.
M Brelay : A 60 ans,
est-ce-que ça l’intéresse ?
M Autret : Mais il y a
aussi des CUI plus jeunes.
Mme thibault: Pour les plus
jeunes, à partir du moment où ils sollicitent ces formations, il n’y a pas de
souci. Il va y avoir des formations, en restauration.
M Prévost : Il va y avoir
un jeune qui va faire sa demande pour passer son Poids Lourd par exemple. Ca se
sera à la charge de la commune, notre décision à nous.
Audrey Trébeau demande si « le monsieur avec sa brouette, son
gilet orange qui ramasse des feuilles est un agent de la commune ? »
Il lui est répondu que non, monsieur
Jacques habite le foyer logement et que personne ne peut l’empêcher de ramasser
des feuilles, même si cela peut poser un problème pour la commune en cas
d’accident. Il était invité, et devrait l'être encore, à toutes les manifestations que la commune
organise.
1 commentaires:
Dîtes-moi !!! Dans la majorité, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.
Enregistrer un commentaire